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ASVITTO : « Nous demandons la libération de notre président » Olivier AMAH-POKO
Publié le mardi 16 juillet 2013  |  togoactualite


© Autre presse par DR
Le commandant Oliver Amah POKO


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Kao Atcholi : « Nous demandons la libération de notre président » Olivier AMAH-POKO [15/07/2013]

Le sécrétaire général de l’Association de Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) répondait aux journalistes en marge de la conférence de presse

voici ce que déclait Olivier Amah Poko en mai dernier :

«Je pense que le moment est venu pour que l’armée récidive comme en 1966 »

Vue la situation politique actuelle très troubles où le front social est en ébullition, quelle doit être la position des forces armées ?

Vous savez que la situation actuelle est pratiquement similaire à celle que le Togo a connue en 1966 où le pays était au bord de la guerre civile. A l’époque, c’est le père de l’actuel Président de la République, le Général GNASSINGBE Eyadema qui était le Chef d’Etat Major des Forces Armées Togolaises (FAT). Les officiers supérieurs d’alors se sont réunis vue la situation et pour eux la démission du Président de la République Grunitzky était la solution. A la tête d’une délégation, le Général GNASSINGBE Eyadema est allé proposer au Président de la République d’alors de quitter le pouvoir, comme seule solution pour décrisper l’atmosphère politique et sans complaisance, Grunitzky a démissionné.

Aujourd’hui, la communauté internationale demande à tous les acteurs politiques de notre pays d’aller à un dialogue inclusif et sincère, le pouvoir s’entête, le front social est en ébullition, je pense que le moment est venu pour que l’armée récidive comme en 1966, si elle n’est pas partisane. Elle doit demander au Président de la République d’ouvrir un dialogue, ou de démissionner pour que le vote des Togolais soit respecté et que celui qui sera désigné par les Togolais puisse diriger le pays dans la légitimité.

Je ne leur demande pas d’aller faire un coup d’Etat, mais d’aller exprimer courageusement leur point de vue réel sur la situation politique pour qu’elle se décante une bonne fois pour toute et pour que le pays prenne enfin son envol de développement. J’allais oublier, nos amis en tenues doivent arrêter de s’impliquer dans la fraude électorale. Les forces de l’ordre au Togo participent beaucoup à la fraude électorale et à la campagne du candidat au pouvoir.


Nous vous proposons à présent d’écouter les émissions « archives d’Afrique » d’Alain Foka sur RFI et d’en juger si les propos qu’on reproche à Olivier sont différents de Gnassingbé Eyadéma en janvier 1967

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