En prison depuis 2009 pour tentative d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du chef du chef de l’Etat du Togo serait gravement malade.
Selon les informations recueillies auprès de son entourage, l’ancien député de la Kozah n’est plus sorti de sa cellule depuis plusieurs jours.
Le fait marquant est qu’il n’était pas à la messe dite à la prison dimanche 19 juillet alors qu’il en a l’habitude. Ceci a d’ailleurs, selon la même source, suscité beaucoup de questionnement de la part des autres prisonniers.
«Depuis un bon moment M. Kpatcha Gnassingbé ne marche que grâce à des béquilles. Mais ces derniers jours, il est reste immobile et n’arrive pas à s’appuyer sur ses béquilles afin d’espérer marcher », indique notre interlocuteur sous le sceau de l’anonymat .
Cependant, aucune information n’a filtré de l’assistance de son médecin personnel toute la journée de dimanche même si la piste d’empoisonnement n’est pas écartée, car il y a environ un an, il aurait été victime d’une tentative d’empoisonnement.
Le collectif des avocats pour la défense de Kpatcha Gnassingbé, de leur côté contacté par la rédaction de Courrier d’Afrique, a confirmé avoir écrit de nouveau au groupe de travail des Nations Unies suite à la non exécution de sa décision par l’Etat Togolais de libérer leur client.
«Nous avons écrit au groupe de travail des nations unies dans le but de l’informer de la non exécution de sa décision et voir s’il y n’a pas d’autres pistes à explorer notamment diplomatique», a confié Me Jil-Benoit Kossi Afangbedji, l’un des avocats.
Pour rappel, ce groupe avait demandé en Novembre 2014 la libération de Kpatcha Gnassingbé, estimant que la détention de l’ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants relève de arbitraire et ne repose sur aucune base légale.... suite de l'article sur Autre presse
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