Les réactions contre la hausse des prix des produits pétroliers décidée par le gouvernement ne se font pas attendre. L’une des premières réactions vient de la plateforme « Action contre la vie chère », une organisations de plusieurs associations de consommateurs et de défense des droits de l’homme qui met au défi le gouvernement de lui montrer les preuves qui justifient la hausse des prix des produits pétroliers à la pompe.
Pour le président de cette organisation, Emmanuel Sogadji, « jusqu’à preuve du contraire », rien n’a changé au plan international pour que les prix des produits pétroliers soient augmentés.
« On ne sait pas pourquoi le gouvernement a augmenté les prix. Cette augmentation a été faite nuitamment et c’est le matin que certaines stations ont commencé par procéder à l’ajustement des prix. Pour opérer une augmentation sur les prix de ces produits, il importe que le gouvernement informe d’avance, ce qui n’a pas été le cas », a déclaré M. Sogadji ce mercredi sur une radio.
Selon l’Action contre la vie chère, la STE, tout a commencé avec une « pénurie manifestement organisée ».
Et pour cause, la société qui distribue aux stations d’essence au Togo, a refusé il y a quelques jours de servir les camions citernes qui desservent Lomé. C’est ce qui a amené à la pénurie et à la hausse des prix.
Pour la plateforme Action contre la vie chère, il n’a pas une autre mesure à prendre que de rappeler au gouvernement de revenir sur sa décision.
Mais à la pompe,conformément à la décision prise ce mardi par le gouvernement, le prix de certains produits pétroliers sont revus à la hausse. De 580 francs CFA, le super sans plomb revient aux consommateurs à 592 francs, le prix du gasoil a augmenté de 8 francs et le pétrole lampant n'est pas resté en marge de cette augmentation.