Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Nicolas Lawson attire l’attention des ambassadeurs en poste au Togo sur le cas Kpatcha Gnassingbé et Pascal Bodjona
Publié le jeudi 23 juillet 2015  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Nicolas Lawson, président du PRR


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - « Un Etat peut-il être qualifié de démocratique s’il ne respecte pas les principes élémentaires des droits humains et s’il affiche un mépris pour la dignité et le bien-être des citoyens ? ».




C’est à travers cette interrogation que le président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR, opposition), Nicolas Lawson demande aux ambassadeurs accrédités au Togo de ne pas se limiter à l’appréciation de la gouvernance de l’Etat togolais et à la louange de l’évolution démocratique du pays mais d’agir pour que l’ancien ministre de la Défense et demi-frère du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé et l’ancien ministre de l’Administration territoriale, Pascal Akoussoulèlou Bodjona soient libérés.

« Le premier a été lourdement condamné pour 20 ans. Le second n’a pas été condamné mais détenu illégalement et abusivement. Malgré les condamnations de ces violations des droits humains par la Cour internationale de justice de la CEDEAO et par l’ONU, l’Etat togolais affiche un mépris ostentoire et persistant à l’égard de ces institutions internationales », écrit M. Lawson.

Cette sollicitation qui a plutôt l’allure d’une ironie, a été adressée aux ambassadeurs accrédités au Togo au travers d’une lettre ouverte dont l’Agence de presse Afreepress a obtenu copie.

Dans son adresse, l’acteur politique connu pour ses idées qui ne ménage personne, aussi bien le pouvoir que ses collègues de l’opposition, a fait également savoir aux diplomates étrangers en poste au Togo que celui-ci est « à la dérive » et que les Togolais « sont malheureux et dans la désespérance ».

Ce qui le prouve, selon lui, passe par le coût élevé de la vie et les très bas salaires et retraites. Les Togolais « subissent silencieusement l’insupportable pour la préservation de la paix sociale et la stabilité politique du pays », souligne-t-il.

Telli K.

 Commentaires