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WACEM s’enfonce davantage avec la mort du seul blessé de l’explosion meurtrière
Publié le vendredi 24 juillet 2015  |  Togo breaking news


© aLome.com par Parfait
Dèdèriwè Abli-Bidamon, Ministre des Mines et de l’Energie dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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Le blessé de l’explosion accidentelle intervenue dans la Cimenterie de WACEM-Fortia le 30 juin dernier a rendu l’âme mercredi au Maroc où il a été évacué pour des soins.

Alors que les populations et les autorités espéraient son rétablissement pour en savoir un peu plus sur les réelles circonstances de ce drame et connaître la vérité mdans l’enquête qui a été ouverte, ce dernier a succombé. Le dernier décès porte à 6 le nombre de morts dans cette explosion. 5 togolais et 1 technicien indien.

Plusieurs personnalités dont le député Komlanvi Agbo de la préfecture accusent les responsables de WACEM d’avoir trop trainé pour décider de l’évacuation du supplicié.

L’homme a été gardé pendant plusieurs jours au CHU Sylvanus Olympio de Lomé alors que son état requérait une évacuation immédiate. Les médecins avaient alors exigé qu’il soit évacué en Europe pour des soins adéquats. Mais les responsables de WACEM ont rejeté la facture établie pour l’évacuation du malade. Une nouvelle facture moins couteuse a été établie pour l’évacuation au Maroc.

Pendant le temps perdu à regarder la dépense, le malade souffrait dans son lit au CHU Sylvanus Olympio et son état empirait. Son évacuation ne servira finalement plus à rien, puisque quelques jours après son arrivée au royaume chérifien, il trépassera.

Cette nouvelle disparition culpabilise et enfonce davantage WACEM qui n'a jamais eu un bonne presse auprès des populations togolaises.

Dans la foulée, le syndicat démocratique des mines a accusé les responsables de cette usine de n'avoir rien fait pour empêcher la mort du blessé qui nécessitait une grande attention.

Rappelons que les 4 autres victimes togolaises ont été inhumées samedi dernier après une cérémonie d’hommages au Stade de Tabligbo (78 km de Lomé). Le gouvernement avait porté assistance aux familles, octroyant à chacune d’elle une somme de 2,5 millions pour les obsèques.

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