Togo: Les préparatifs de la Conférence sur la sécurité maritime et le développement se poursuivent avec la célébration de la 1ère édition de la journée des mers et des océans

Politique

Publié le lundi 27 juillet 2015 | AfreePress

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Visage actuel de la plage de Lomé, section centre-ville et hôtel PALM BEACH
Lomé, le 23 juin 2015. Petit tour d`horizon de la plage de Lomé, lieu privilégié de détente et de repos pour plusieurs Loméens.

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Édition de 20h du JT du dimanche 26 Juillet 2015

- 26/7/2015

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Activités Gouvernementales 2015

L’annonce a été faite il y a quelques jours à la célébration à Aného (45 km à l’est de Lomé) de la première édition de la journée africaine des mers et des océans, une autre manifestation qui marque les préparatifs de la Conférence internationale de l’Union africaine (UA) qu’accueille le Togo du 2 au 7 novembre prochains sur la sécurité maritime et le développement en Afrique.

Placée sous le thème : « sciences, applications, sécurité et futur des côtes, des mers et des océans en Afrique », cette première édition de la journée africaine des mers et des océans a été lancée par les ministres de l’Environnement et des ressources forestières, André Johnson et des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey en présence de plusieurs personnalités.

« Cette situation préoccupe le gouvernement togolais qui, avec l’aide des partenaires et des populations, ne ménage aucun effort pour sa protection », a salué le professeur Blim Blivi, lors de la conférence-débat qui a marqué la commémoration de cette journée.

Selon lui, les océans et surtout les côtes togolaises doivent être protégées, à travers l’acquisition des équipements techniques pour permettre de mesurer la vitesse du vent des océans, ceci a-t-il rappelé, « pour préserver l’avenir des populations côtières ».

Pour cela, le Togo doit le Ghana, le Bénin, le Nigeria et la côte d ivoire pour une gestion et acquisition commune de pareils appareils qu’à peine une dizaine de pays disposent en Afrique.

Il a également déploré le manque en Afrique d’un cadre juridique adéquat, le problème du patrimoine spatial, l’acidification de l’océan, l’élévation du niveau de la mer, la surexploitation des ressources halieutiques et le réchauffement de la mer.

L’érosion côtière, la problématique des frontières maritimes, les moyens financiers pour faire face aux menaces des mers et des océans sur les hommes ont également été évoqués lors de la circonstance.
Une visite guidée de l’embouchure entre la lagune et la mer a mis fin à cette première édition.

Cette journée a été instituée lors du dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA à Johannesburg en Afrique du sud il y a quelques jours.

Telli K.

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