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Aimé Gogué fustige la composition de la Haute Autorité contre la corruption
Publié le mardi 28 juillet 2015  |  Togo Breaking News


© Autre presse par FREDO ATTIPOU
ADDI en campagne 2015 dans la Rẻgion des Plateaux.


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Si le parti Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) se félicite de la création de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées qui permettra de mettre fin à l’enrichissement illicite qui gangrène le Togo et empêche son développement socio-économique, le parti du professeur Aimé Gogué fustige la composition prévue de cette institution.


Selon les dispositions de l’article 4 de la loi votée par le Parlement, cette Haute Autorité est composée de sept (7) membres à raison de : 4 choisis par le Président de la République, dont le président ; un par le Président de l’Assemblée nationale ; un par le Président de la Cour des comptes ; un par le Président du Sénat… ». Dans un communiqué publié lundi, ADDI dénonce une structure déséquilibrée de la structure qui sera assujettie aux pouvoirs publics.

« Cette composition déséquilibrée consacre la mainmise de l’exécutif sur l’institution, ne garantit pas son indépendance et lui enlève son caractère impartial. En effet, dans cette forme et mode organisationnels, tout porte à croire que la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées sera sous le contrôle de l’Exécutif, alors même que l’Exécutif et les hauts responsables de l’administration publique et de ses démembrements, sont les principaux acteurs des actes de corruption et de l’enrichissement illicite », fustige Aimé Gogué.

ADDI rejette également le caractère politique des nominations et des choix des différents responsables des postes administratifs et des institutions, suggèrent que la prise en compte de la pluralité politique n’est pas garantie.

Le Professeur Gogué propose de nommer des représentants des organisations de la société civile, des organisations de défense des droits de l’homme et des organisations féminines qui se sont par le passé illustrées par des dénonciations de faits de corruption.
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