ABASS Kaboua : « Le Front Tchoboé est mis sous éteignoir d’abord. Mais il y a quelque chose qui est en train de se préparer»

Politique

Publié le mardi 28 juillet 2015 | icilome

© aLome.com par Parfait
Abass Kaboua, leader du MRC maintient son opposition à la tenue de la présidentielle 2015 sans réformes, et retire sa confiance à Jean-Pierre FABRE, au 5ème jour de la campagne électorale.
Lomé, le 15 avril 2015, ACROPOLIS HOTEL. Point de presse du MRC pour se positionner au sujet de l`élection présidentielle à venir.

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Togo - Disparu de la scène politique depuis 4 mois, Abass kaboua, président de Mouvement des Républicains Centristes (MRC) refait surface avec de nouvelles déclarations. Pour ce dernier, le Front Tchoboé créé à la veille de l’élection du 25 avril, est mis en quarantaine d’abord. Son mouvement et d’autres acteurs politiques se préparent pour une nouvelle stratégie afin de mener à bien la lutte.

« Nous avons créé le front tchoboé pour quelque chose de ponctuel. On peut ramener le front Tchoboé sous une autre forme pour réclamer les réformes. Le Front Tchoboé est mis sous éteignoir d’abord », a déclaré Abass kaboua.

Cependant, « nous nous concertons. Il y a quelque chose qui est en train de se préparer avec des gens sérieux qui comprennent les réalités du pays. On attendait la nomination d’un nouveau premier ministre qui est notre répondant direct », a-t-il ajouté.

A en croire Abass Kaboua, ancien membre de Cap 2015, l’opposition togolaise doit faire son mea-culpa. Ceux qui ont refusé d’écouter et ont participé à cette dernière élection, ont tout mis en lambeau et aujourd’hui c’est à eux de tout réparer. « Quand vous avez échoué, quand vous avez refusé d’écouter les gens, et qu'un matin la fumée se dissipe, mais on doit se ressaisir. Il faut aujourd’hui réorganiser tout et l’initiative doit venir d’eux », a souligné Kaboua.

Pour le patron de MRC, ces leaders de l’opposition qui ont participé à l’élection font croupir le peuple dans la même situation par leur manque de lucidité et ils doivent maintenant reconnaitre leur défaite, car le jeu au départ n’était pas clair.

« Nous nous sommes inscrits dans la logique que cette élection ne devait pas avoir lieu. Il fallait tout faire pour empêcher cette élection, mais ceux qui sont allés se reconnaissent. Ceux qui crient qu’ils ont été volés, ils n'ont qu'à apporter les preuves et aller chercher leur victoire; et ça se fait au pays et non à l'extérieur », a lancé Abass Kaboua à ses collègues.

R.A

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