Le Front Tchoboé sous éteignoir/Abass Kaboua : «Il y a quelque chose qui est en train de se préparer avec des gens sérieux qui comprennent les réalités du pays»

Politique

Publié le mercredi 29 juillet 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Abass Kaboua, leader du MRC maintient son opposition à la tenue de la présidentielle 2015 sans réformes, et retire sa confiance à Jean-Pierre FABRE, au 5ème jour de la campagne électorale.
Lomé, le 15 avril 2015, ACROPOLIS HOTEL. Point de presse du MRC pour se positionner au sujet de l`élection présidentielle à venir.

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Le Togo a connu tous les types d’organisations politiques. Entre autres le Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC), le Collectif Sauvons le Togo (CST), la coalition Arc-En-Ciel, Balaie citoyen et enfin le front Tchoboé.

Le dernier a été mis sur pied en plein processus électoral de la présidentielle du 25 avril dernier. Et son objectif principal, amener les gouvernants à aller aux réformes avant le scrutin. Malheureusement cela n’a pas été possible et les Togolais contre vents et marrées ont été aux urnes le 25 avril 2015. Ainsi reçu sur la radio Victoire Fm hier mardi 28 juillet, Frédéric Abass Kaboua, président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC), un des acteurs clés de ce front, a laissé entendre que le Front Tchoboé est mis sous éteignoir.

«Nous avons créé le front Tchoboé pour quelque chose de ponctuel. On peut ramener le front Tchoboé sous une autre forme pour réclamer les réformes. Le Front Tchoboé est mis sous éteignoir d’abord », a déclaré Abass Kaboua.

Mais comme on le dit souvent, la politique c’est une lutte perpétuelle, ces responsables même s’ils ne sont pas parvenus à arrêter le processus électoral d’avril dernier, ne décolèrent pas et ne comptent pas s’arrêter là. A en croire Abass Kaboua, les partis fondateurs du mouvement travaillent d’arrache-pied pour mettre en branle d’autres stratégies de la lutte.

«Nous nous concertons. Il y a quelque chose qui est en train de se préparer avec des gens sérieux qui comprennent les réalités du pays. On attendait la nomination d’un nouveau premier ministre qui est notre répondant direct », a indiqué M. Kaboua.

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