L’auditorium de l’Ecole Nationale des Sages-Femmes (ENSF) a servi de cadre hier lundi à un atelier en l’honneur à la femme africaine. Il s’agit d’un atelier de planification stratégique pour les programmes d’excellence féminine organisé par Afrimuse à l’endroit des Houinyigan, Houinyi et pères modèles en prélude à la journée internationale de la femme africaine qui sera célébrée le 31 juillet prochain.
Selon le président d’Afrimuse, François James Djondo, cet atelier va permettre de trouver ensemble avec les Houinyigan, Houinyi et pères modèles, des stratégies afin de donner une nouvelle base à l’association Afrimuse. Le souci pour Afrimuse, à en croire son président, n’est autre que de placer l’Homme (homme et femme) « comme agent principal du développement de notre cher pays le Togo ».
Se basant sur le plan d’action de leur regroupement qui est axé essentiellement sur le social, la Houinyigan 2014, Jeannine Agounke, détentrice du prix Houinyigan attribué tous les deux (2) ans par Afrimuse pour valoriser les femmes, a laissé entendre lors de la rencontre qu’il s’agit « de faire en sorte que notre regroupement reflète un humanisme et, qu’il soit porteur d’un symbole d’espoir pour toutes les jeunes filles et les jeunes gens qui cherchent à s’inspirer des parcours de vie et de repères susceptibles de nourrir leurs élans à se projeter dans l’avenir, ou encore d’avoir de grandes ambitions pour les différents choix de vie qui peuvent les amener à être utile, d’une manière ou d’une autre à leur société ». Pour elle, ce prix est une reconnaissance qui marque l’individu et lui impose des devoirs.
S’agissant de la célébration de la journée internationale de la femme africaine, Jeannine Agounké a indiqué que c’est une occasion offerte par la plupart des pays aux hommes et aux femmes « d’exprimer chacun à sa façon son désir de voir la femme africaine s’épanouir véritablement et dans toute son authenticité ».