Le groupe de télécommunication français Orange a qualifié l'Afrique de territoire de croissance pour ses opérations, lors de publication le 27 juillet 2015 de ses résultats financiers pour le compte du premier trimestre 2015. Le groupe a de quoi être optimiste sur la région. Ses revenus y ont atteint sur la période près de 2 milliards d'euros en progression sur une base annuelle de 5,5%.
Les principaux de contributeurs de cette croissance sont notamment la Côte d’Ivoire (367 millions d'euros), l’Égypte (662 millions d'euros), la République Démocratique du Congo (71 millions d'euros), la Guinée Conakry (127 millions d'euros) et le Mali (236 millions d'euros). Pour un niveau de dépenses en capital équivalent, à la même période en 2014 (14% des revenus globaux), le groupe a généré un résultat d'exploitation avant impôts et amortissements équivalent à 34% des revenus globaux, en hausse de deux points de pourcentage de croissance, comparé à la période équivalente en 2014.
Dans le même temps, le nombre des abonnées de l'opérateur s'accroit en Afrique. En fonction des méthodes de calcul, il revendique, sur la période, près de 97 millions d'abonnés.
Dans ces perspectives, le groupe semble désormais attendre beaucoup des discussions exclusives entamées avec Barthi Airtel pour la reprise de certaines de ses opérations.
Il espère ainsi pouvoir déployer des synergies transfrontalières, un modèle opérationnel gagnant et surtout renforcer son parc de clientèle de 9 millions d'abonnés supplémentaires et d'un chiffre d'affaires de 900 millions d'euros en plus. Sur les marchés boursiers où le groupe est côté en Afrique, on va noter des performances différentes.
La valeur de la Sonatel (filiale sénégalaise) a bondi de près de 12% (entre le 24 et le 27 juillet) sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d'Abidjan. En Égypte, Mobinil affichait un recul de 2,8% sur la Bourse du Caire, une situation de baisse qui dure depuis le début de l'année.