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Acteurs judiciaires et de sécurité contre les violences faites aux femmes
Publié le jeudi 30 juillet 2015  |  Togo breaking news


© aLome.com par Parfait
Mme Tchabinandi Kolani-Yentcharé, Ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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Le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation est décidé à venir à bout des violences faites aux femmes au Togo.

En effet, selon la dernière étude réalisée en 2010 par le ministère en charge de la promotion de la femme, les violences les plus connues sont les violences institutionnelles (96%), les violences sexuelles (93%), les violences physiques (94%), les violences psycho-morales (88%) et les violences économiques (79%). Pour la ministre, l’une des raisons de l’aggravation de ces violences sexuelles dans les communautés est le manque de dénonciation et la culpabilisation des victimes par la société.

La situation n’a pas changée depuis là. Pour ce faire, les autorités veulent associer les acteurs judiciaires et de sécurité à la lutte. Le but est d’œuvrer collectivement pour libérer les filles et les femmes du joug de la violence.

Au Togo, le constat dressé est que le nombre de cas de violences sanctionnés est insignifiant par rapport au nombre de cas dénoncés. Il s’agira d’amener les acteurs de la justice et de la sécurité à ne pas faiblir dans la prise des sanctions contre les auteurs d’actes de violences contre les femmes et les filles.

«Le manque d’aboutissement dans bon nombre de cas ne permet pas de dissuader les éventuels auteurs de violences contre les femmes et les filles. Les réels cas sont supérieurs au cas dénoncés. La manière de traiter les cas dénoncés fait que d’autres n’aiment plus dénoncer les auteurs pour cause des problèmes sur la chaîne judiciaire », a expliqué Affi Boko, la Directrice de la famille et de la jeune fille.

Mme Boko émet le vœu que les échanges avec les acteurs intervenants dans la riposte permettront l’instruction des cas de violences aboutira à des sanctions pour dissuader les aspirants auteurs.
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