Plus que 100 jours et le Togo recevra du 2 au 7 Novembre prochain, plus de 4500 invités dans sa capitale pour définir une stratégie commune de lutte contre l’insécurité maritime en Afrique.
La rencontre de Lomé permettra aux dirigeants d’Afrique et leurs partenaires du monde d’adopter la charte de Lomé qui constituera pour le continent africain une bible qui fera respecter les règles maritimes. Déjà 2/3 des pays africains soutiennent cette idée de charte.
Les autorités togolaises, par le biais du ministère des Affaires Etrangères, s’activent pour la réussite de cette rencontre historique. "L’ensemble du gouvernement est mobilisé. Depuis plusieurs mois, la commission scientifique préparatoire, travaille sur tous les aspects de ce sommet : la sécurité, l’hébergement, la logistique, les transports, l’assainissement, la connectivité internet etc…", a déclaré, Robert Dussey, ministre togolais des Affaires Etrangères.
Pour le Togo, la préservation et le renforcement de la sécurité et de la sûreté maritimes est un combat éminemment important qui appelle la mutualisation des efforts et des moyens pour mener, avec efficacité et succès, la lutte contre les actes de criminalité en mer et leurs auteurs.
Selon les chiffres, 38 pays africains sont côtiers et au moins une attaque de pirate est enregistrée chaque semaine dans le Golfe de Guinée. Or environ 90% des importations et exportations en Afrique sont essentiellement effectuées par la mer.
"Le sommet va donc réfléchir sur l’ensemble de ces questions, afin de combler le vide juridique que nous déplorons tous en la matière et de prendre des mesures idoines pour la protection de nos océans et de nos mers, en vue de tirer profit de leur contribution au développement économique du continent", a expliqué le Chef de la Diplomatie togolaise.