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Des impôts qui fâchent les Zémidjans à Lomé
Publié le jeudi 30 juillet 2015  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Grand mouvement d`humeur des conducteurs de taxis-motos sur diverses artères de la capitale pour dénoncer le harcèlement de policiers
Lomé, le 12 juin 2015. Des zémidjans remontés contre le paiement de leurs redevances fiscales et surtout contre le harcèlement de leurs clients qui ne portent pas de casques par policiers et gendarmes dans les rues.


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Togo - Désormais, les conducteurs de taxi-moto doivent s'acquitter d'une dette envers l’Office Togolais des Recette (OTR). Ils sont tenus de payer des impôts.

Depuis quelques années, l’activité des taxis-motos s’est développée au Togo. Et c’est surtout à Lomé qu’on connaît une floraison dans cette activité, en raison des problèmes de chômage auquel sont confrontés de nombreux jeunes, diplômés ou non.

La conduite de taxi-moto est devenue le dernier rempart pour la plupart des jeunes dans la capitale.

Mais le hic (pour ces jeunes), c’est quand les agents des impôts, accompagnés des forces de l'ordre "se mêlent dans leur affaire", en leur demandant s'acquitter de ce devoir civique (impôts). Ils qualifient cela d’escroquerie.

Beaucoup des conducteurs de taxi-moto trouvent injuste l’instauration de cette taxe. Ils pensent que c’est une exagération de la part des autoritéss de l'OTR, surtout lorsque ces dernières prévoient des sanctions en cas de non respect du paiement de ces impôts dans le délai exigé.

« C’est injuste de rendre notre activité taxable. La situation devient difficile ces derniers temps à causes de la hausse des prix du carburant. Le marché est saturé, on trouve moins de clients de nos jours. Notre revenu diminue au jour le jour », a souligné Dassou kofi, un conducteur de taxi-moto.

« Je ne comprend pas ce qui les prend. Le zémidjan est notre propre affaire qui nous sauve. Depuis que j’ai terminé mes études sur le campus, j’ai cherché de l’emploi dans ce pays mais je n’ai rien trouvé à part le zémidjan. Et maintenant ils exigent le paiement des impôts par mois. C’est de l’escroquerie de la part du gouvernement», a renchéri Abram.

Rappelons que la somme que les conducteurs de taxi-moto doivent acquitter aux impôts est de 2.500 Fr CFA par mois.

AKG (stagiaire)

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