Africa50, la nouvelle plate-forme innovante d’investissement dans les infrastructures soutenue par la Banque africaine de développement a tenu son Assemblée générale constitutive mercredi à Casablanca en présence du ministre togolais de l’Economie, des Finances et de la Planification.
Vingt pays africains, membres de la BAD, ont souscrit pour un montant total initial de 830 millions de dollars en capital.
Les fondateurs sont le Togp, le Bénin, le Cameroun, la République du Congo, Djibouti, l’Égypte, le Gabon, le Ghana, la Côte-d'Ivoire, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan et la Gambie.
Il est prévu que les prochaines levées de fonds seront ouvertes non seulement aux autres Etats africains qui n’ont pas encore contribué, mais aussi aux investisseurs non-souverains en Afrique et ailleurse. Le deuxième closing est prévu avant la fin de cette année.
‘La forte présence des États africains et leurs engagements financiers témoignent d'une vision commune de trouver de nouveaux moyens d'accélérer la construction d'infrastructures. Africa50 est une nouvelle étape pour le financement et le développement des infrastructures en Afrique’, a déclaré Donald Kaberuka, président de la BAD.
L’ambition dAfrica50 est de mobiliser l'épargne à long terme au sein et en dehors du continent pour le financement de projets d'infrastructures commercialement viables.
Le fort engagement des pays africains est une première étape indispensable pour attirer des investisseurs institutionnels, y compris des fonds souverains, des fonds de pension et des sociétés d'assurance ainsi que d'autres sources de financement à long terme. À moyen terme, la capitalisation du Fonds devrait atteindre 3 milliards de dollars.