Les sages-femmes du Togo et de la sous région se sont réunies en un atelier sous-régional d’analyse des écarts sur la pratique de leur métier. Elles veulent «renforcer davantage leurs compétences en vue de la réalisation de l’agenda post 2015 ». Elles viennent du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Togo pour évaluer la situation de la formation, la réglementation et les différentes associations de sages-femmes dans les pays participants à la rencontre en vue d’élaborer des stratégies pour combattre les lacunes décelées.
Des plans d’action relatifs aux prochaines années seront élaborés dans le but de professionnaliser les services des sages-femmes afin de contribuer à améliorer la santé maternelle et néonatale.
Jusqu’au 1er Aout les participantes seront renseignées sur la pratique de sage-femme dans les différents pays membres de l’ICM, le concept de sage-femme, la planification stratégique, les outils d’analyse et de résultat des écarts. Ils suivront des présentations sur l’état de la pratique de sage-femme en Afrique, dans le monde et un exposé sur le lancet-maïeutique, une solution vitale aux problèmes liés à la qualité des soins néonatals et maternels.
Le Togo compte une sage-femme pour 7000 habitants et dispose de 900 sages-femmes actives pour tout le pays, ce qui entraîne ainsi une mortalité maternelle et néonatale élevée. Les Togo a créé l’Ecole Nationale de Sages-femmes pour la formation des agents et entreprend des projets en matière de santé de la mère et de l’enfant à l’instar de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA) pour soulager la souffrance des personnes vulnérables.