Notre revue dominicale de la Presse catholique africaine nous conduira au Rwanda où, nous apprend Alexis Mudere sur EGLISE CATHOLIQUE RWANDA, le portail de la Conférence épiscopale, l’Abbé Anaclet Mwumvaneza, Secrétaire général de Caritas-Rwanda, vient de rendre une visite de réconfort aux réfugiés burundais du camp de Mahama. Le Secrétaire Général a pu assister à la distribution des vivres aux femmes allaitantes et visité le centre de santé du camp.
Cette visite a aussi été l’occasion pour la Caritas Rwanda de remettre au camp de Mahama des habits collectés dans différents diocèses ainsi que d’autres habits achetés par la Province d’Afrique Centrale de la congrégation des Filles de la Charité en faveur des enfants réfugiés. Cette province, qui s’est engagée à intervenir dans les services communautaires auprès des réfugiés a eu un geste similaire en faveur des réfugiés du camp de transit de Gashora, il y a une semaine.
Le Secrétaire Général de la Caritas Rwanda a ensuite tenu une réunion de travail au cours de laquelle l’accent a été mis sur une collaboration étroite entre les structures pastorales du camp œuvrant sous la direction de l’aumônier du camp avec le personnel du projet humanitaire qui s’active pour améliorer l’assistance aux réfugiés vulnérables.
Sur DIOCESE DE MARADI NIGER, portail du diocèse négérien, on lit, je cite qu’il « n’est plus possible de porter le hijab à Diffa. Il s’agit d’une interdiction décrétée par le Gouverneur de la région pour renforcer le dispositif sécuritaire dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Cette interdiction vient s’ajouter aux différentes mesures prises dans la région pour lutter contre Boko Haram. Depuis février 2015, il est interdit de circuler à moto dans la région, couvre-feu à partir de 22 heures, interdiction de l’exportation du poivron ou du poisson vers les marchés nigérians »….
Nous terminerons en nous rendant à Madagascar où le quotidien catholique de la Grande Ile, LA CROIX DE MAGADASCAR, donne en entrefilet une information en apparence banale.
« De nombreuses délégations sportives (football, handball…) engagées dans les jeux des îles qui se déroulent à la Réunion n’ont pu quitter le pays faute de visa. Ce problème est dû au retard dans l’envoi des noms composant la liste de chaque délégation », indique le journal. Encore un problème de visa, dites-vous ? Oui, mais aussi une question d’improvisation assez chronique dans les compétitions sur le continent, côté organisateur comme côté participants !
A la semaine prochaine !... suite de l'article sur Autre presse