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Plus d’un an après le concours d’entrée à l’ENI, les résultats toujours attendus
Publié le mardi 4 aout 2015  |  L'Alternative


© aLome.com par Parfait
Komi Paalamwé Tchakpélé, Ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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Togo - En mai 2014, le gouvernement a organisé un concours d’entrée à l’Ecole Nationale des Instituteurs (ENI). Des gens ont soumis leurs dossiers et une fois jugés aptes, ils ont réglementairement passé ce concours. Mais il est constaté que jusqu’en juillet 2015, soit plus d’un an après, les résultats de ce concours ne sont toujours pas proclamés. Et pourtant, on croit savoir que c’est parce qu’il y a un besoin d’enseignants sur le terrain que le gouvernement l’a lancé.


Il convient de noter que ce concours a été organisé lorsque Florent Manganawé tenait le portefeuille des Enseignements primaire et secondaire. Maintenant qu’il n’est plus dans la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Selom Komi Klassou, son successeur va-t-il s’intéresser à ce dossier ou le laissera-t-il pourrir définitivement dans les placards ? Déjà des rumeurs font état de ce que les résultats de ce concours ne seront jamais publiés. « Un cadre du ministère des Enseignements primaire et secondaire que j’ai abordé sur ce sujet m’a dit d’oublier ce concours et penser à autre chose, car les résultats ne seront plus proclamés », nous a confié un candidat.

Si cela s’avérait, l’on tenterait de dire que ce concours avait été organisé par le gouvernement juste pour collecter les frais de quittance des milliers de candidats. Cette façon de faire frise l’arnaque. Nous osons croire que l’actuel ministre des Enseignements primaire et prouvera aux Togolais le contraire de ces rumeurs qui courent en faisant proclamer les résultats de ce concours le plus tôt possible.

C’est devenu une habitude au Togo, le gouvernement organise des concours et attend plus d’un an avant de proclamer les résultats ou forme des gens avec l’argent du contribuable togolais pour ensuite attendre plus d’un an avant de les déverser sur le marché de l’emploi. Ce cas qui a attiré notre attention est toujours celui de l’ENI. En effet, ceux qui sont sortis de cette école de formation d’enseignants en 2013 sont restés plus d’un an à la maison avant d’être déployés sur le terrain.

Durant cette longue période, ceux-ci étaient obligés de se lancer dans d’autres activités dans le but de joindre les deux bouts. Il n’est pas rare de les retrouver comme aides-maçons sur des chantiers de construction de bâtiments ou dans la circulation, conduisant des taxis-motos. Ces gens dans leurs efforts de gagner quotidiennement leur vie, n’auront vraiment plus le temps de revisiter régulièrement leurs cours de pédagogie reçus à l’ENI. Ce qui les rendra contre-performants une fois rappelés à leur fonction d’enseignants.

Les pauvres victimes de cette irresponsabilité, sont les élèves qui voient leur niveau baisser considérablement. Lorsque le gouvernement crie que le niveau des élèves baisse, il ne se rend pas souvent compte qu’il en est en partie responsable. Il se raconte que c’est sciemment que les tenants du régime n’accordent aucune importance à l’enseignement au Togo, parce que, eux, ils ont la possibilité d’envoyer leurs enfants dans des pays occidentaux pour se faire former. Et le plus souvent, c’est avec l’argent du contribuable togolais.

C’est sous Faure Gnassingbé que le système éducatif connaît une dégradation qui ne dit pas son nom. Au temps de son géniteur, Eyadéma Gnassingbé, les résultats des concours de recrutement d’enseignants ou d’entrée à l’ENI se donnaient dans les meilleurs délais et les admis étaient déployés à temps dans les établissements scolaires. Ce qui permettait aux élèves d’avoir un niveau acceptable.

Il urge que Faure Gnassingbé et son gouvernement proclament les résultats des concours à temps et améliorent les conditions de vie et de travail des enseignants pour la bonne santé de l’éducation au Togo.

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