Les conditions de vie des détenus des prisons du Togo pourraient vraiment être améliorées ?

Société

Publié le mercredi 5 aout 2015 | icilome

© aLome.com par Dodo Abalo
Grupo PEFACO à travers sa filiale LYDIA LUDIC TOGO fait un important don aux détenus de la Prison civile de Lomé pour hâter leur réinsertion sociale et contribuer à réduire la criminalité en terre togolaise.
Lomé, le 05 juin 2015. Prison civile de Lomé. Au nom du PDG de Grupo Pefaco (M. Perez), Victor Azria - Directeur de la Communication de cette multinationale- remet un important don aux détenus de la principale prison de la capitale togolaise. C`était en présence du DG de Lydia Ludic Togo, Alexander Qader.

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Édition de 20h du JT du dimanche 26 Juillet 2015

- 26/7/2015

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Activités Gouvernementales 2015

Togo - Une vingtaine d’ONG regroupées au sein de la Coordination des partenaires des prisons du Togo (COPAPTO) vient de naître. Cette nouvelle coordination s’est fixée pour objectif d’aider le gouvernement et la société civile à améliorer les conditions de vie des détenus dans les prisons du Togo. Un objectif ambitieux, si on connaît bien la situation dans les prisons au Togo.

Le Togo compte au total 12 prisons avec un effectif de 4200 pensionnaires. Les sondages ont démontré les conditions très précaires dans lesquelles végètent les personnes détenues.

Pour y remédier, en 2012, le gouvernement, sur l’urgence, a donné l’instruction de réduire de 50% le taux de détention préventive qui était de 65,33% de prévenus contre 33% de condamnés. Mais échec, l’on enregistre seulement 1,5% de réduction de détentions préventives en 3 ans.

Selon le Directeur de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Idrissou Akibou, avec cette nouvelle apparition de structure dans les prisons de notre pays, l’on peut déjà espérer à l’avenir une collaboration plus structurée pour le bonheur des détenus de sorte que les innombrables problèmes dans les prisons du Togo soient éradiqués.

A en croire le nouveau ministre de la Justice chargé des Relations avec les Institutions de la République, Pius Agbétomey, le gouvernement sous l’égide du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé en 2012, a ordonné une vaste opération sanitaire et d’assainissement à l’intention des établissements pénitentiaires sur toute l’étendue du territoire. Une opération doublée d’une action de salubrité consistant à désinfecter les cellules de couchages et assainir les fosses septiques ainsi que d’autres espaces insalubres.

L’on se demande pourquoi la situation reste toujours chaotique.

Des récentes enquêtes et témoignages ont révélé que la surpopulation carcérale est d’actualité. Hormis le nombre pléthorique des détenus dans les cellules, les maux qui minent les prisons du Togo sont légion. Trouver une place pour se coucher la nuit demeure la croix et la bannière dans les cellule. Les détenus sont obligés de se coucher en position renversée, les uns la tête à côté des pieds des autres et sur une cote.

Les conditions sanitaires sont tout autant déplorables. Se doucher et faire ses besoins est un luxe dans les prisons du Togo. Les conditions d’hygiène sont telles que les détenus tombent fréquemment malades, et en succombent à cause de la négligence.

Vivement que plus d’efforts soient fournis par les organisations de défense des droits de l’homme, de la société civile et du gouvernement pour améliorer un temps soit peu les conditions de vie des détenus.

S.J.

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