Togo - La clochardisation des ouvriers togolais dans les usines d’extraction et de transformation des minerais ou dans des entreprises dirigées par des expatriés indiens, semble avoir pour responsable, le gouvernement togolais.
En tout cas, c’est Yves Dossou, Coordonateur général de Solidarité Action pour le Développement Durable (SADD), une association d'éducation à la citoyenneté et à la promotion des droits de l'Homme, qui rapporte les propos d’un expatrié indien, responsable d’une entreprise de fabrication de médicaments, Spruckfield, située dans la zone portuaire à Lomé.
« Quand je parle de Lalle Vanrandani, PDG de Spruckfield, une entreprise dans la zone franche, par exemple, lui, il a dit : je nourris les membres du gouvernement. J’ai la justice dans ma main ; le chef de l’Etat, c’est mon fils adoptif », rapporte Yves Dossou.
Il a également cité un certain Roupani, responsable de la Société MM Mining qui extrait le fer à Banjéli (Bassar, Nord-Togo), avec des conditions de vie et de travail misérable qu’il inflige aux ouvriers Togolais et à la population de cette localité.
« Roupani, lui, a dit des choses pires que ça, que je ne voulais pas dire sur les médias (…). Il a dit des choses vraiment incroyables qui choquent », a ajouté M. Dossou.
En voilà des propos qui confirment malheureusement la mainmise des Indiens sur le Togo. On comprend donc pourquoi ils n'ont été nullement émus et encore moins inquiets suite au drame qui a frappé l'usine WACEM de Tabligbo le 30 juin dernier et qui a vu cinq (5) de ses employés périr dans des conditions atroces.