Togo/Planifier les investissements sensibles aux risques de catastrophes en Afrique de l’ouest

Diplomatie

Publié le jeudi 6 aout 2015 | Togo top news

© aLome.com par Parfait
Dégâts des dernières inondations engendrées par de fortes pluies dans le sud Togo, depuis le début du mois de juin 2015
Lomé, 16 juin 2015, Quartier Cacaveli. Même après les pluies, les eaux continuent de cohabiter avec les habitants dans cette partie de Lomé.

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Catastrophes 2015

La capitale togolaise, Lomé accueille depuis mardi 4 août, une rencontre régionale sur les techniques de modélisation des risques de catastrophes naturelles et en particulier de risques qui sont directement liés aux variations climatiques et aux changements climatiques tels que les risques de sécheresse et d’inondation. La rencontre prend fin le 7 août.

Selon le représentant adjoint du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) au Togo, Siaka Coulibaly, l’ initiative s’inscrit dans une perspective de réponse directe à une préoccupation exprimée à plusieurs reprises par les pays du continent, notamment lors de la dernière plateforme de l’Afrique sur la Réduction des Risques de Catastrophes à Abuja 2014, à savoir le manque d’information sur les pertes réelles pour l’économie.
Les résultats des travaux serviront comme base pour le calcul des pertes probables auxquelles chaque pays pourrait faire face. « Nous serons ainsi capables de mieux évaluer la probabilité des risques de catastrophes ainsi que de faire des projections sur le coût économique, financier mais aussi humain et environnemental des catastrophes dans le future », a indiqué Siaka Coulibaly.
L’initiative est le fruit d’un partenariat entre Un-Isdr, le Pnud et l’Union européenne qui veulent apporter un appui aux pays les plus vulnérables aux risques de catastrophes naturelles, en matière de planification des investissements sensibles aux risques naturels.

Le Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche du Togo Ouro-Koura Agadazi, ouvrant les travaux a fait savoir qu’il faut noter que les risques de catastrophes aggravés par le phénomène des
changements climatiques à l’échelle mondiale, régionale, sous-régionale, nationale et locale et ses impacts sur la vie de nos laborieuses populations constituent un défi majeur de développement
pour nos pays.

«Les effets pervers des aléas hydrométéorologiques extrêmes notamment les inondations à grande échelle, les sécheresses aigues, les vents violents, les fortes chaleurs, les hautes marées, montrent
bien combien, il est impérieux pour nos Etas de renforcer efficacement la résilience d’adaptation aux changements climatiques et de rééducation des risques de catastrophes », a indiqué le ministre. ... suite de l'article sur Autre presse

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