Togo - Le ministre de la Communication, de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et de la Formation civique, Guy Madjé Lorenzo, a effectué une tournée dans les médias publics hier, mercredi. Il a voulu s’enquérir des conditions de travail des journalistes et a promis y apporter des solutions.
Au siège de la Télévision nationale, à l'Agence Togolaise de Presse (ATOP), à Radio Lomé ou encore à Togopresse, il a promis offrir de meilleures conditions de travail aux journalistes et autres techniciens.
"Nous avons besoins d’avoir une radio, une télé de qualité. Pour cela, il faut permettre aux journalistes et aux techniciens d’exercer dans de bonnes conditions et d’avoir les moyens nécessaires", a-t-il indiqué.
Une bonne intention qui, sans nul doute, a ravi ce personnel. Mais on pourrait en tout état de cause se demander si cela restera seulement une promesse ou le ministre veillera à ce qu’elle se concrétise pour le bonheur de nos confrères des médias publics.
Tout le monde connaît les conditions dans lesquelles travaillent ces journalistes. La plupart (plus de la moitié) sont des agents non contractuels, bien qu'ayant déjà fait plusieurs années dans le service.
Ils manquent cruellement de matériels de travail. Difficile pour nombre d’entre eux de faire face au quotidien.
Bref, le journaliste des médias publics n’a presque rien de plus que celui de la presse privée qui se pavane sur les reportages pour avoir de quoi joindre les deux bouts.
Avant Guy Madjé Lorenzo, d’autres ont fait le même discours. Mais la situation est demeurée en l'état. Toutefois, on ose croire que cette fois-ci sera la bonne.
En tout cas, ce sont nos confrères des médias publics qui en sortiront honorés. D’ailleurs, ne doit-on pas vivre de ce qu’on fait ?