Togo - A l’initiative de l’Union européenne, du PNUD et du Bureau de l’ONU, une réunion se tient à Lomé depuis ce mercredi 05 août sur la prévention des catastrophes naturelles.
Il s’agit au cours de cette rencontre, de définir des stratégies devant permettre de rehausser la résilience du Togo, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Burkina Faso face à ces catastrophes.
Les changements climatiques sont devenus aujourd’hui un grand défi pour tous les pays, notamment ceux de la sous-région. Aucun pays n’est à l’abri des catastrophes naturelles qui sont la résultante de ces changements climatiques. Il y a alors nécessité pour les Etats de trouver une approche générale.
« Depuis l’année dernière, il existe une plateforme qui a mis en évidence les besoins d’information des pays en terme de réduction des risques. Lorsqu’il y a une très bonne planification, cela permet de mobiliser tant au niveau national qu’international, les ressources nécessaires pour pouvoir apporter une réponse à rapide et efficace », a fait savoir Siaka Coulibaly, Représentant adjoint du PNUD au Togo.
Pour Ouro-Koura Agadazi, ministre togolais de l’Agriculture et de la Pêche, « la méthode envisagée est le recours à un outil scientifique capable de calculer à travers une base de données la nature et l’ampleur des risques futurs avec une plus grande précision, en particulier ceux liés aux aléas hydro-météorologiques et climatiques ».
Au Togo, le phénomène des changements climatiques s’observent surtout par l’érosion côtière qui constitue un goulot d’étranglement pour le gouvernement.
