5ème édition de la semaine du détenu placée sous le signe de l’image des prisons togolaises

Société

Publié le vendredi 7 aout 2015 | AfreePress

© aLome.com par Dodo Abalo
Grupo PEFACO à travers sa filiale LYDIA LUDIC TOGO fait un important don aux détenus de la Prison civile de Lomé pour hâter leur réinsertion sociale et contribuer à réduire la criminalité en terre togolaise.
Lomé, le 05 juin 2015. Prison civile de Lomé. Au nom du PDG de Grupo Pefaco (M. Perez), Victor Azria - Directeur de la Communication de cette multinationale- remet un important don aux détenus de la principale prison de la capitale togolaise. C`était en présence du DG de Lydia Ludic Togo, Alexander Qader.

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- 31/7/2015

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Activités de la société civile 2015

Togo - La 5ème édition de la semaine des détenus s’est ouverte ce jeudi à la prison civile de Lomé en présence du ministre de la Justice, Pius Agbétomey, a appris l’Agence de presse Afreepress.

Placée sois le thème : «quelle image de nos prisons aujourd’hui ? », cette initiative permet aux acteurs, notamment l’administration pénitentiaire, les associations de la société, les détenus eux-mêmes et la population en général, de poser les problématiques pour donner aux prisons togolaises une bonne image.

Prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture de cette semaine, le porte-parole des détenus n’a pas manqué d’égrener les problèmes qui minent les prisons du Togo. Ces maux vont de la surpopulation carcérale, à l’insalubrité galopante, en passant par l’absence de soins de santé, la mort fréquente des détenus, une incroyable chaleur, une odeur nauséabonde latente et permanente, tandis que les maladies guettent tous les détenus à tout instant.

Pour l’heure, les détenus de la prison civile de Lomé demandent la réhabilitation de l’unique bâtiment au cabanon, la construction d’un autre bâtiment pour les femmes admises au cabanon et les femmes à terme de grossesse pour éviter qu’elles reviennent passer la première nuit avec le bébé en prison, la détention d’une ambulance médicalisée pour évacuer les détenus malades, la revue de tout le système électrique de la prison civile de Lomé.

« Le gouvernement s’est penché sur le problème de la gestion des détentions préventives et du flux de ces détentions en procédant en des circonstances précises à la libération de détenus à la faveur de mesures administratives. Nous organisons des formations des juges répressifs avec pour objectif une réduction notable du nombre de détentions préventives. Les efforts se poursuivent pour mettre l’administration pénitentiaire en mesure de servir à chaque détenus, aux heures des repas ayant la valeur nutritive suffisante au maintien de sa santé et de ses forces », a déclaré le ministre de la justice.
Le gouvernement dit envisager le nombre de détention de 50% à l’horizon 2018.

Le Togo compte douze (12) prisons avec une population carcérale de plus de 4.200 détenus.

Telli K.

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