Une délégation du Fonds Monétaire internationale (FMI) vient d’achever une mission de quelques jours au Togo. La mission s’inscrit dans le cadre des consultations 2015 au titre de l’article 4 des statuts du FMI. Jeudi, la délégation conduite par Cemile Sancak a livré les conclusions des consultations qu’elle eues avec les autorités togolaises sur la situation économique du Togo en 2015.
En effet, selon la chef de la délégation, la mission du FMI a eu des discussions productives avec les autorités togolaises, analysé la situation macroéconomique du Togo. Durant son séjour, elle s’est également imprégnée des objectifs du gouvernement togolais et les moyens permettant de les atteindre.
La mission relève après les consultations que le taux de croissance du Togo en 2015 se chiffre à 5,5% et pourra être maintenu entre 2015 et 2018. De même, la mission indique que la perspective de l’économie togolaise reste positive à moyen terme. Quant à la croissance, elle reste soutenue grâce aux investissements dans les grands travaux.
« Le Togo a eu une croissance forte durant les dernières années et on s’attend à une croissance forte dans le moyen terme. Cette croissance est expliquée par l’investissement dans les infrastructures des grands travaux tels que les routes, le port de Lomé et l’aéroport. Elle est aussi expliquée par l’augmentation de la production agricole », a déclaré Cemile Sancak.
La délégation du FMI a estimé que la dette extérieure du Togo est à un niveau modéré mais déplore que le fait que la dette publique soit en augmentation. La mission a formulé plusieurs recommandations devant permettre au Togo de maintenir le cap de la croissance économique et avoir une viabilité macroéconomique.
Sur les moyens permettant de maintenir une trajectoire fiable, le FMI recommande la poursuite de l’amélioration du climat des affaires, l’investissement dans l’énergie et les télécommunications, la poursuite des réformes dans la collecte des recettes.
« Nous avons parlé avec les autorités de la façon de trouver l’équilibre entre l’augmentation des investissements et la viabilité macroéconomique. Nous avons recommandé d’augmenter les investissements dans les secteurs de la croissance », a indiqué Mme Sancak.... suite de l'article sur Autre presse