Comment entretenir et maintenir les équipements d'énergies renouvelables installés dans une trentaine de localités au Togo ? Cette question était au cœur d'un atelier national ouvert ce lundi à Lomé à l'endroit des promoteurs et bénéficiaires de ces énergies non fossiles, et dont l'objectif est fixé sur le mécanisme de suivi et la gestion de ces équipements.
C'est une initiative qui situe dans la droite ligne d'un projet commun aux pays de l'espace UEMOA baptisé Programme Régional du Développement des Énergies Renouvelables et de l'efficacité énergétique (PRODERE).
Pilotée par la Société Africaine de Biocarbure et des Énergies Renouvelables, SABER, elle vise réduire la dépendance des pays de l'espace UEMOA des énergies fossiles. Et cet atelier se veut une école de formation devant outiller des bénéficiaires - des Comités Villageois de Développement (CVD) notamment -des panneaux solaires, à parvenir à leurs maintenances et entretiens.
Ils vont être outillés sur le mécanisme d'entretien et de gestion de ces kits dont se réjoui une trentaine de localités agglo-urbaines qui voient leur places publiques et rues éclairées.
« Maintenant nous avons fini les installations (...) quel mécanisme de gestion, de la maintenance et même du développement de ces kits là où ils ont été installés ? (...) C'est pour cela nous avons appelé les CVD et les microfinances », a indiqué Séini Amadou Nouhoum, coordinateur du PRODERE qui souligne au passage le rôle à jouer par la microfinance dans ce mécanisme.
« Nous avons fait appel également à la microfinance parce que c'est un levier de développement sur lequel nous pouvons nous appuyer.», a-t-il dit.
Figurant au rang des pays défavorisés par la couverture forestière, le Togo a compris très tôt qu'il faillait investir dans les énergies renouvelables dont il en amorce l'usage depuis les années 80. ... suite de l'article sur Autre presse