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Amener le parti au pouvoir à mettre en jeu le pouvoir politique, prime sur les réformes politiques, selon Brigitte Adjamagbo-Johnson
Publié le mercredi 12 aout 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Conférence de presse du CAP 2015, trois mois après le début du 3ème quinquennat de Faure Gnassingbé
Lomé, le 11 août 2015. 90 jours après la fin de l`organisation du scrutin du 25 avril 2015, CAP 2015 dénonce toujours des fraudes électorales.


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Le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) prendra-t-il part à une échéance électorale au Togo si les réformes constitutionnelles et institutionnelles ne sont pas préalablement faites ?

A cette question, Brigitte Adjamagbo-Johnson, la présidente de cette coalition de quatre (4) partis politiques de l’opposition togolaise, qui a présenté comme candidat le leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC),

Jean-Pierre Fabre à l’élection présidentielle du 25 avril 2015, a fait savoir que les réformes ne doivent pas être la « priorité » du peuple togolais parce qu’elles n’auraient pas pu empêcher le pouvoir de passer par les « fraudes » et les « irrégularités » pour dire qu’il a gagné l’élection. Tels sont ses premiers mots ce mardi lors de la conférence de presse de presse au cours de laquelle le CAP 2015 a présenté sa version officielle sur le déroulement du scrutin présidentiel dernier. Selon elle, la question de fond que les Togolais doivent se poser aujourd’hui, est de savoir si le pouvoir politique a été mis en jeu dans ce pays.

«Ce que les Togolais doivent faire dès maintenant, c’est de travailler à ce que le pouvoir politique soit remis en jeu à chaque fois qu’il y a élection, que les tenants du pouvoir puissent concevoir un seul instant que ce pouvoir puisse leur échapper et aller à une autre équipe, pour qu’un jour, il ait la possibilité de le récupérer. C’est comme cela que ça se passe dans un pays démocratique normal », a-t-elle déclaré.


Mais ce n’est pas pour autant, a-t-elle souligné, qu’on doit dire que la société civile et les partis politiques de l’opposition qui réclamaient à la veille de l’élection présidentielle du 25 avril 2015, que les réformes institutionnelles et constitutionnelles soient faites avant la tenue du scrutin présidentiel , a aujourd’hui raison du CAP 2015.

«Ils n’ont pas raison parce que nous sommes allés à cette élection avec la ferme détermination de gagner et nous les avons gagnées ; et nous sommes en mesure de montrer que le pouvoir n’a pas pu avoir gagné, ce que nous n’aurions pas pu faire si on n’avait pas participé à cette élection », a démontré Mme Adjamagbo-Johnson.
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