La CNSC/ SYCED, « une organisation entièrement acquise à la pérennisation du système RPT-UNIR »

Politique

Publié le jeudi 13 aout 2015 | togotopnews.com

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Conférence de presse du CAP 2015, trois mois après le début du 3ème quinquennat de Faure Gnassingbé
Lomé, le 11 août 2015. 90 jours après la fin de l`organisation du scrutin du 25 avril 2015, CAP 2015 dénonce toujours des fraudes électorales.

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Togo - La Concertation nationale de la société civile/Synergie citoyenne pour des élections démocratiques (CNSC/SYCED) est selon le CAP 2015, « une organisation entièrement acquise à la pérennisation du système RPT-UNIR ».

Pour Jean Pierre Fabre et les siens, cette organisation accompagnée et appuyée par l’Union Européenne (UE) pour l’observation du scrutin présidentiel d’Avril 2015, est un regroupement d’associations incapables d’aligner des membres actifs ou des adhérents régulièrement inscrits ou encartés, et de ce fait , incapables d’organiser des assemblées générales ou des réunions exécutives.

Il s’agit d’une organisation dont la plupart des membres « sont que des coquilles vides qui pour la circonstance ont racolé des activistes occasionnels, manifestement inféodés soit au parti au pouvoir, soit aux partis et regroupements ayant appelé au boycott du scrutin présidentiel. Tous étaient attirés non seulement par le lucre garanti par le budget mis à disposition par l’UE, mais avaient surtout en commun, l’objectif de voir échouer l’alternance politique, en favorisant le maintien du statu quo », souligne le CAP 2015 dans son mémorandum sur le scrutin présidentiel de 2015, rendu public ce mercredi 11 Août à Lomé.

Le Combat pour l’alternance en 2015 (CAP 2015) relève de la prestation de la CNSC/ SYCED de nombreuses anomalies. Il estime que la CNSC a révélé dans son rapport « des fraudes suffisamment graves pour conclure à l’invalidation totale ou partielle du scrutin. »

La Concertation Nationale de la Société Civile / Synergie citoyenne pour des élections démocratiques a présenté le mardi 20 mai dernier à Lomé, le rapport de sa mission d’observation électorale. Pour la CNSC « le processus électoral ayant conduit au scrutin du 25 avril 2015 au Togo a été organisé dans des conditions acceptables ». Le rapport souligne que « le Togo a fait des avancées dans l’organisation d’élections libres, démocratiques et apaisées».

Avec le concours de 50 moniteurs de CELI, 40 moniteurs de médias, 23 superviseurs et 1200 observateurs, la CNSC a assuré la veille des périodes d’avant, pendant et après scrutin. Au terme de son rapport, elle a émis des recommandations.

Hélène Doubidji

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