Togo - Les dealers, on le sait, rivalisent d’ingéniosité pour passer à travers les filets des agents des douanes ou de la police. Un Togolais résident au Bénin a trouvé une formule originale qui consiste à s’accoutrer comme un vrai adepte du culte vodou pour passer avec du cannabis à la frontière d’Aflao.
Le jeune Djo, la trentaine avoisinante, est en fait tailleur au Bénin. Il passe souvent à la frontière d’Aflao le pagne noué à la ceinture, les amulettes un peu partout sentant le « vodou » pur sang.
Le fait intrigue les agents de la douane qui ont remarqué que le jeune présumé féticheur passe trop à la frontière en cet accoutrement et surtout avec un sac.
A première vue, on peut croire que ceux sont les fétiches qui sont dans le sac, puisque c’est un adepte vodou. Mais qui peut déplacer les vodou aussi fréquemment et pour quel but ?
Les agents embarrassés, prennent alors leur courage en main et décident de faire passer le « prêtre vodou » au contrôle. La surprise a été de mise. Le sac ne contient pas les fétiches mais plutôt du cannabis.
Appréhendé, il est envoyé par-devant le tribunal correctionnel à Lomé. Il a expliqué qu’au fait « les choses ne marchant plus, il a demandé à une grande sœur au Ghana de l’aider ». Et C’est cette dernière qui lui a demandé de transporter le colis et qu’il est à sa première expérience.
Mais pour les agents, il n’est pas à sa première expérience avec son accoutrement spéciale qui a éveillé leur curiosité.
Selon un membre de sa famille, Djo en réalité est un adepte vodou et fait des consultations. C’est ce qui lui a donné des idées, à entrer dans le groupe des « dealers ». Il écope à l’heure actuelle sa peine à la prison civile de Lomé.
