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Santé au Togo/7 médecins pneumologues pour près de sept millions d’habitants
Publié le lundi 17 aout 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Pr Moustafa Mijiyawa, nouveau ministre de la Santé dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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L’embolie pulmonaire, tel est le nom de l’une des maladies dont souffrirait, d’après ses avocats, l’ancien député de la Kozah, Kpatcha Gnassingbé. Ceci est une occasion pour nous de s’intéresser un peu plus au traitement de la maladie au Togo, puisque l’homme n’est pas autorisé à quitter le pays pour aller se traiter en France comme le réclame ses avocats.


Il ressort d’après les dires de Dr Stéphane Adanbonou qui intervenait mardi dernier dans l’émission en début d’après-midi de Géneviève Takouda, chez nos confrères de Nana fm, que le pays ne dispose que de sept pneumologues pour un total de près de sept millions d’habitant, soit un médecin pneumologue pour près d’un million de potentiels patients pouvant souffrir de ce mal. Et sur les sept, six sont en fonction au CHU Sylvanus Olympio. Et pour ce que l’on peut savoir, déjà ce sont des médecins qui sont souvent submergés et ont du mal à s’en sortir. Toutefois, il a indiqué que les médecins généralistes peuvent également aider à décompresser les poumons mais pour des traitements spéciaux, ils ne peuvent pas être dune importante utilité pour des cas aigus.

Il a regretté d’une certaine manière le choix des Togolais inscrits en médecine qui ne font pas cette option et ceci, bien que le Togo dans la sous-région dispose de la 3ème meilleure formation en la matière.


Partageant les risques qu’en courent les femmes, Dr Stéphane Adanbonou, indique qu’elle « sont constamment exposées à la fumée et peuvent développer des maladies respiratoires, pour preuve, lors qu’elles font ça, l’organisme même le leur rappelle puisque l’organisme va essayer de se défendre en provoquant la toux. La toux c’est d’abord un moyen de défense de l’organisme. C’est parce que ce n’est pas bon pour l’organisme que l’organisme se défend en provoquant la toux. Et si vous êtes constamment exposé à la fumée, vous pouvez développer une BPCO.

On voit qu’il y a certaines personnes qui développent des cancers broncho pulmonaires, des gens qui n’ont jamais fumé mais qui ont eu une atmosphère polluée, chargée en fumée ».
Les derniers mots du Pneumologue situent bien sur les possibles circonstances dans lesquelles le député et ancien ministre de la défense a pu contracter sa maladie.

Pour ce qui est de l’embolie pulmonaire, on peut retenir qu’il s’agit d’une maladie qui se manifeste par une obstruction d’un vaisseau sanguin par la migration, via la circulation sanguine, d’un embole. Pulmonaire correspond à l’obstruction d’une ou des deux artères pulmonaires par un caillot de sang (thrombose). Celui-ci a le plus souvent migré depuis une veine des membres inférieurs atteinte par une phlébite appelée aussi thrombose veineuse (70% des cas). Ces deux événements – embolie et thrombose – font partie de la même maladie, la maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV). Et selon le niveau de l’obstruction et le diamètre du caillot, tout ou partie du poumon est privé de sang.

Cette obstruction se traduit par un blocage consécutif du cœur avec une insuffisance respiratoire aiguë et une défaillance cardiaque qui peuvent être fatales : telle l’embolie pulmonaire massive avec arrêt cardiaque d’emblée. Pour ce qui est des risques et conséquences, il est à noter que la maladie thrombo-embolique veineuse concerne environ 150.000 personnes par an. A sa suite, l’embolie pulmonaire (EP) provoque 20.000 décès ; c’est la troisième cause de décès cardiovasculaire après l’infarctus myocardique et l’accident vasculaire cérébral (source : Entretiens de Bichat, 2010).

Le risque dépend de l’importance du territoire pulmonaire privé de sang, donc du pourcentage d’obstruction par le ou les caillots migrants. L’âge avancé est un facteur de risque de décès.
Seules 10% des EP sont mortelles dans l’heure qui suit. Mais dans la moitié des cas elles provoquent une insuffisante cardiaque plus ou moins bien tolérée dans le temps et nécessitant impérativement une bonne prise en charge. A distance d’une embolie traitée, le risque d’hypertension artérielle pulmonaire est de 5%.

G.K.

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