Togo - Environ 4 mois après l’élection présidentielle du 25 avril dernier, l’opposition togolaise semble être dans une léthargie en ce qui concerne les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Attend-t-elle la veille d’une autre élection pour ressurgir?
Visiblement l’opposition dans son ensemble semble avoir mis la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles dans les oubliettes. A la veille de l’élection présidentielle du 25 avril dernier, l’épineux problème des réformes a été au centre des débats.
Dans la foulée, une partie de l’opposition avait même appelé au boycott de cette élection, car selon elle, c’était une condition sine qua non pour un scrutin transparent.
Mais l’entente entre les leaders de l’opposition a été de courte durée. La volteface de certains leaders de l’opposition ayant décidé de se positionner pour la présidentielle a entrainé la discorde. Chacun y est alors allé de son côté.
Aujourd’hui, 4 mois après ces élections, un grand silence règne sur la question des réformes.
Aucune réaction n’est enregistrée de la part des chantres des réformes que sont, en premier lieu, les responsables du Comité d’Action pour le renouveau (CAR). Ils se sont réjouis même de ce que le taux de participation ait été faible, situation qui montrerait que leur appel aurait été entendu par les populations.
Il est clair qu’en réalité, tous ces vacarmes de part et d’autres cachaient des intérêts personnels des leaders de l’opposition. Tout porte à croire que chacun prêche pour sa chapelle. Le peuple est relégué au second dans les agendas cachés. ... suite de l'article sur Autre presse