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Les journalistes Zeus Komi AZIADOUVO et Luc ABAKI sont sortis des bureaux du SRI après plusieurs heures d’audition
Publié le mercredi 19 aout 2015  |  togovisions.com


© aLome.com par Parfait
M. Zeus AZIADOUVO, journaliste et écrivain togolais.


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Togo - Au terme de leur audition au Service de Renseignements et d’Investigations (SRI) de la gendarmerie qui a duré toute la matinée de ce mardi 18 août 2015, Zeus Komi AZIADOUVO et Luc ABAKI, respectivement directeur du groupe de presse « Liberté quotidien » et directeur de « La Chaine du Future » (LCF), ont été libérés et sont rentrés chez eux.

Mais leur présentation devant les officiers du SRI cache quelque chose d’anodin: il leur a été demandé de laisser leurs contacts parce qu’ils pourraient être rappelés à tout moment.

Pour mémoire, les indiscrétions ont fait état de ce que, c’est le tout nouveau ministre de la Justice Pius AGBETOMEY qui se serait plaint dans un premier temps à travers une correspondance au SRI après la diffusion du documentaire sur la prison civile de Lomé.

N’ayant pas eu gain de cause parce que les agents du SRI lui auraient signifié que cela ne relevait pas de leur compétence, ce dernier s’est transporté lui-même sur les lieux, c'est-à-dire au SRI, où il aurait tempêté, vociféré et exigé que le responsable de « LCF » donne des explications à propos dudit documentaire.

Chose anormale quand on sait que ces genres de chose touchent à la profession du journaliste et que c’est rien l’institution de régulation de la presse qui peut seule s’en occuper. D’ailleurs c’est ce qui a poussé les responsables du SRI à refuser d’obtempérer.

Au cours des investigations menées par le SRI, les officiers se sont rendu compte que c’est le patron de « Liberté quotidien » Zeus Komi AZIADOUVO qui a réalisé ledit documentaire, d’où sa convocation.

Les agents du SRI se sont au finish pliés aux injonctions du ministre de la justice qui, au lieu de se plaindre la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), institution de régulation de la presse, s’est plutôt rabattu sur le service de renseignement. La bourde de trop pour un magistrat éloquent !

A quoi rime tout ça? Pour l’instant, les deux journalistes sont rentrés chez eux et attendent d’être rappelés pour la suite d’un autre feuilleton que le monde découvrira bientôt. Les autorités togolaises ne finiront jamais de surprendre le monde par leur turpitude. Affaire à suivre...


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