SIALO : la transformation des produits de l’anacardier, source de revenu énorme

Économie

Publié le lundi 24 aout 2015 | Nap afrique monde

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SIALO (Salon International de l`Agroalimentaire) 2014 a fermé ses portes ce 14 septembre

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Edition de 20h du JT du vendredi 19 Juin 2015

- 22/6/2015

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Relance agricole 2014-2015

Une rencontre a regroupé au quatrième jour du SIALO, les producteurs des produits de l'anacardier sur la valeur économique de la transformation des produits de l'anacardier et de comment emballer les produits dérivés.

Il ressort de cette rencontre que la transformation des produits de l’anacardier engendre un revenu énorme, mais que l’emballage de ces produits constitue également un manque à gagner énorme au Togo et en Afrique. Les expasants ont explqiué au cours de cette rencontre que l’amande de cajou est une des noix comestibles la plus consommée dans le monde et que ces amandes sont classées dans différentes catégories en fonction de leur taille, de leur couleur et de leur forme. "

Elles se négocient sur les marchés internationaux au même titre que de nombreux autres produits alimentaires", a déclaré Nana venu du Burkina Faso. Selon un document parcouru par Nap Afrique-Monde, l’Afrique est donc producteur et exportateur de noix brutes, dont seule une faible proportion est transformée localement de manière essentiellement artisanale.

"En 2009, le taux de transformation des noix se situait entre 17 et 20% dans les pays d’Afrique de l’Est, à 7,5% au Nigeria, et aux environs de 1% dans les pays d’Afrique de l’Ouest, incluant la Côte d’Ivoire, malgré sa position de 2ième producteur mondial", indique les lignes du documents.

"C’est donc un manque à gagner considérable qui échappe aux producteurs africains de noix de cajou, (une situation identique à celle que nous avions identifiée dans notre étude sur le marché mondial des jus de fruit), et dont le rôle se limite à vendre au plus offrant les fruits de leur récolte, la valeur ajoutée revenant aux transformateurs de l’Asie du Sud Est.", peut-on lire dans le docuement. il est donc reconnu qu’il y a une croissance considérable de la transformation des produits anacardier depuis 10 ans et que le développement des activités de transformation ne peut s’entendre que par la mise en place d’unités industrielles de grande capacité dans le but de sédentariser les profits sur les lieux de production tout en garantissant des conditions d’hygiène et de qualité idéales.

La mise en place d’une structure intégrée viserait, selon l’exposant Nana, à exploiter non seulement les noix de cajou afin de les transformer en amande, mais ciblerait également la transformation des pommes de cajou, dont les très grands volumes produits ne constituent à ce jour que des déchets végétaux, pour les valoriser sous forme de jus concentré pouvant être négocié sur les marchés internationaux dans un secteur de consommation à la croissance prometteuse.

"L’ensemble des sous-produits de la transformation permettent de plus d’améliorer la rentabilité de l’activité d’un tel complexe intégré, par leur valorisation dans des utilisations spécifiques : industrielles dans le cas du baume de cajou, production d’énergie à partir des coques de noix, aliments de bétail ou pâtes de fruits à partir des résidus de pressage des pommes de cajou, etc...",a-t-il ajouté.

Rappelons que historiquement, l’Inde était le plus important producteur mondial de noix de cajou brutes, un rôle qui revient désormais à l’ensemble des pays producteurs d’Afrique de l’Est et de l’Ouest, qui monopolisent 11 places parmi le classement des 16 principaux producteurs mondiaux et dont la production représente 36% du volume produit au niveau mondial. La Côte d’Ivoire, notamment, se place en seconde position de ce classement. ... suite de l'article sur Autre presse

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