L’Exposition universelle qui a ouvert ses portes cette année à Milan depuis le 1er mai et ce jusqu’au 31 octobre prochain, célèbre ce vendredi la journée nationale du Togo. Et c’est le président de la République togolaise, Faure Gnassingbé lui-même qui a ouvert cette journée en présence du commissaire général de l’exposition, Bruno Pasquino et de plusieurs togolais.
Le Togo, à ce rendez-vous auquel participent plus de 140 pays, a choisi d’exposer ses céréales et ses tubercules, à savoir, le maïs, le mil, le fonio, le manioc, l’igname, la patate douce etc. Dans son discours de lancement de la journée, le chef de l’Etat a démontré combien la nourriture est importante pour la paix sociale dans un pays.
«La nourriture est la vie. Quand elle est disponible et abondante, elle nous procure les joies du partage en famille. Mais quand elle vient à manquer, c’est la paix sociale elle-même qui est menacée. C’est pourquoi, à l’occasion de la journée nationale du Togo, je tiens à me féliciter de l’ensemble des initiatives prises par les organisateurs, pour stimuler tout au long de l’exposition universelle 2015, la réflexion et le débat sur des enjeux vitaux. Il s’agit essentiellement de renforcer l’accès à la nourriture pour tous, dans le respect de la biodiversité. Face à tous ces défis contemporains, chaque peuple a quelque chose à offrir », a-t-il précisé.
A cette rencontre, Faure Gnassingbé n’a pas manqué de profiter de l’occasion pour étaler les ambitions du Togo en matière agricole.
« Après avoir atteint l’autosuffisance alimentaire, le Togo mise désormais sur le développement de l’entreprenariat agricole. Il s’agit d’ouvrir le chantier prometteur de l’agro-industrie, en impliquant les petites et moyennes entreprises dans le processus de transformation post-récolte. Le défi que nous avons résolu de relever, c’est le passage d’une agriculture de subsistance à une agriculture moderne, axée sur le développement des industries agro-alimentaires productives et créatrices d’emplois », a indiqué le président de la République.
L’atteinte de cet objectif, selon lui, nécessite la mise en place de partenariats et de financements innovants ainsi que la participation active du secteur privé. Le renforcement des infrastructures qui facilitent l’accès des produits des pays en développement aux marchés des pays industrialisés est également une nécessité, a-t-il également souligné.