La 14ème édition de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) s’ouvre ce jour au stade d’Agondjé à Libreville, avec le pré-forum des ministres et experts du Commerce.
Si l’on s’en tient au programme officiel, cet évènement sera inauguré le mercredi 26 août 2015 par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Il prononcera un discours. La présidence de la République gabonaise annonce que le forum, hébergera par plus de 200 artisans gabonais et africains qui viendront exposer leurs œuvres (poterie, peinture, bijoux, cosmétiques...) durant toute la semaine au sein du village culturel.
Ce mercredi-là, l’on aura, entre autres discussions majeures, la capitalisation des 15 années de partenariat Agoa et le renforcement de la coopération entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne en matière de commerce et d’investissement. Les objectifs étant de susciter une plus grande réciprocité entre ces deux acteurs et de favoriser la diversification économique et l’implication de l’Afrique dans le système commercial international.
La séance de jeudi, jour de clôture du forum, portera, dans un premier temps, sur le respect des normes sanitaires et phytosanitaires américaines et internationales, l’harmonisation des réglementations entre les régions commerciales et d’autres meilleures pratiques pour améliorer les marchés agricoles. Les panélistes vont démontrer comment les Africains peuvent booster le commerce intra-africain (ainsi que le commerce avec les Etats-Unis) en se conformant aux normes internationales et comment le renforcement du commerce peut accroître la sécurité alimentaire.
L’atelier 2 va répondre à la question : comment garantir le respect des normes et des modalités pour maximiser les avantages de l’Agoa ? Il sera alors question d’examiner les meilleures pratiques relatives aux droits de l’homme, aux droits des travailleurs, et l’Etat de droit, lesquelles permettront aux gouvernements, au secteur privé et à la société civile de travailler en synergie afin que tous les citoyens puissent profiter de l’Agoa.
Un autre atelier aussi important sera celui des leaders du secteur des technologies de l’information et la communication (TIC) qui échangeront sur les recommandations en vue d’améliorer le commerce grâce aux paiements électroniques de pointe, à l’automatisation des services de douane et à la sécurisation des systèmes du commerce électronique. Les organismes de réglementation publique américains et les formateurs en technologie vont partager les meilleures pratiques en matière de politique aussi bien que des ressources de renforcement des capacités disponibles pour leurs homologues africains.... suite de l'article sur Autre presse