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Fonction publique togolaise/L’AUSEP interpelle le gouvernement sur la mise en place du Conseil supérieur de la fonction publique
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Gilbert B. Bawara, Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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Par ce document dont nous avons reçu copie, l’AUSEP (Association des usagers du service public togolais) veut interpeller le gouvernement sur la prise des décrets d’application du nouveau statut général de la fonction publique et aussi sur la mise en place du Conseil supérieur de la fonction publique. Lecture !

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’AUSEP (ASSOCIATION DES USAGERS DU SERVICE PUBLIC TOGOLAIS)

A quand les décrets d’application du statut général et la mise en place du Conseil supérieur de la fonction publique ?


Le 20 janvier 2013, le gouvernement togolais sous la pression des organisations syndicales et en mal de remède, a provoqué en jour férié une session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui, à l’instar d’une course de relais, a imprimé le processus précipité d’adoption du statut général de la fonction publique.


Brandie comme une trouvaille à l’effet d’apaisement du climat social en ébullition et comme un des acquis du processus de réforme administrative enclenché par le gouvernement depuis 2006, la loi de la fonction publique n’a pu à ce jour insuffler une nouvelle dynamique sinon une nouvelle vie à l’administration publique en termes de meilleure gestion des ressources humaines et de satisfaction des citoyens eu égard aux prestations des services publics. Bien au contraire, le climat social a connu une pollution aggravée avec en toile de fond des querelles intersyndicales et des grèves à répétition avec ses corollaires poignants.

Ce ne sont point étonnants les degrés élevés de démotivation, de corruption, de politisation et de lenteur administrative longtemps décriés par les citoyens.
Les audits stratégiques et organisationnels censés réorganisés l’administration en assurant l’adéquation des profils aux postes, le redéploiement et le perfectionnement en continue des agents peinent à être concrétisés car menés à l’actif exclusif des cabinets externes doués d’une parfaite méconnaissance de l’histoire et de la culture administrative togolaise. La réforme et la modernisation de l’Etat à l’œuvre dans plusieurs départements se déroule sans un mécanisme global de coordination, faisant du ministère en charge des réformes une coquille vide au sein de l’appareil gouvernemental.


Le Conseil supérieur de la fonction publique, outil inclusif à l’œuvre de la transparence administrative en matière de supervision des concours de recrutement, de classement et de contrôle des diplômes (article 16 du nouveau statut général) et autres, ne trouve sa valeur que dans sa capacité à tenir dans les tiroirs des initiateurs du fait de l’absence du décret d’application du statut général devant consacré son existence.

Dans ces conditions, les textes antérieurs devenus inopérants depuis l’adoption du statut général continuent d’être invoqués dans l’organisation des concours aux contours manifestement flous, illisibles voire opaques et sujets à toutes les interrogations. Les agents permanents dont le recrutement est pourtant interdit dans le cadre du processus de réforme aux fins de la maitrise des effectifs et de la masse salariale, sont de plus en plus sollicités. Bref, la confiance des citoyens dans leur administration va decrescendo en contradiction manifeste de la recommandation n° 23 de la CVJR relative à l’égalité de traitement des citoyens devant l’emploi public.


L’Association des Usagers du Service public togolais (AUSEP) confiant en la capacité du gouvernement à influencer positivement les choses au profit de la population, lui demande instamment d’agir avec bon cœur et célérité pour la prise enfin des décrets d’application liés au statut général de la fonction publique, la mise en place subséquente du Conseil supérieur de la fonction publique et partant la réactivation du processus de réforme administrative. Il y va de la réconciliation de l’administration avec elle-même et avec les citoyens.

« Pour un service public au service du public »
Fait à Lomé le 25 Août 2015
Le Président
Kampatibe KARIYIARE

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