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Le SYNJIT appelle ses membres à la mobilisation pour sauver la presse togolaise de la précarité
Publié le samedi 29 aout 2015  |  SYNJIT


© aLome.com par Parfait
Célébration du 3 mai 2015 a posteriori par le SYNJIT: une conférence-débat a ouvert cette commémoration
Lomé, le 22 mai 2015. Maison de la presse. Le SYNJIT a convié les employés du secteur des médias à un débat confraternel autour des Conventions collectives qui demeurent lettre morte dans la corporation.


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Déclaration : 4ème anniversaire du Synjit/Appel à une mobilisation pour sauver la presse togolaise de la précarité


Lomé le 27 Août 2015 : Chers Camarades, le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) souffle en ce jour une bougie de plus : sa 4ème. Et en ce jour, le Bureau Exécutif de notre Syndicat tient à renouveler ses sincères remerciements à tous les camarades qui se sont battus ces quatre dernières années, pour maintenir ce Syndicat débout, et prêt à relever d’incontournables défis dans les semaines et mois à venir.

Pendant ces quatre dernières années, la bataille du SYNJIT a été essentiellement ‘’d’exister et d’être reconnu comme la seule organisation légitime pour parler et défendre les intérêts des journalistes employés dans le privé au Togo, y compris les freelances. Celle première lutte, nous l’avons réussie, malgré les difficultés.

Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo considère qu’il est temps que sonne la grande mobilisation pour sauver la presse togolaise de la précarité. Il est temps que le SYNJIT utilise toutes les armes du syndicalisme pour prendre en main son destin qui est aussi celui des journalistes du privé.

En 2015, la moyenne des salaires dans le privé au Togo se situe entre 40 et 50.000 Fcfa. Dans plusieurs rédactions togolaises, des journalistes sont encore payés en dessous du SMIG (qui est de 35.000 Fcfa) censé être le minimum à payer à un employé sans qualification sur le sol togolais.
Et dans certaines de ces rédactions où les patrons, payent 35.000 Fcfa voire un peu plus à des journalistes qualifiés (BAC+2 ou BAC+3), ils pensent leur ‘’accorder une faveur’’. D’autres qui payent un peu plus s’affichent comme étant les meilleurs employeurs de cette corporation ! Et pourtant, ils sont en deçà de ce que préconise la Convention Collective Interprofessionnelle en vigueur depuis Janvier 2012…

Le SYNJIT rappelle que volontairement, aux états généraux dont les recommandations tardent à être mises en application depuis plus de 14 mois, les participants, conscients de ce mal qui freine l’élan de toute professionnalisation, ont recommandé « une application immédiate de cette disposition », en attendant la mise en place d’une Convention sectorielle de la presse privée togolaise. Les lignes n’ont pas du tout bougé sur le sujet, depuis la rencontre historique de Kpalimé.

Mieux, dans certaines rédactions du privé aujourd’hui au Togo, plusieurs journalistes (sans aucune couverture sociale pour la plupart) cumulent des mois d’arriérés de salaires de misère, sans que cette situation n’émeuve leurs patrons.

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