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La colère des transitaires et opérateurs économiques travaillant au port autonome de Lomé
Publié le mercredi 2 septembre 2015  |  Togo online


© aLome.com par Parfait
Lancement de la phase terrestre du Guichet unique
Lomé, 09 juillet 2015. Frontière terrestre Lomé/Aflao. En présence de plusieurs autorités et responsables de la SEGUCE TOGO, l`exploitation du Guichet unique connaît une nouvelle phase. Ce Guichet est une plateforme web dématérialisée, accessible 24h/24 et reliant plusieurs acteurs.


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Par Idelphonse Akpaki
Le port autonome de Lomé a connu ce mardi 1er septembre 2015 une atmosphère inhabituelle. Et pour cause. Les transitaires et opérateurs économiques travaillant au sein dudit port réunis au sein du Syndicat Libre des transitaires et Opérateurs Economiques du Togo (SYNLITOPE) ont organisé un Sit-in de protestation devant la direction de l’Office des Recettes du Togo (OTR) pour se faire entendre de leurs supérieurs.

Ce mouvement de protestation qui n’est autre que celui de revendication des conditions meilleures de travail que l’on observe depuis un certain moment dans tous les secteurs de la vie sociale au Togo, a connu une affluence monstre. Les doléances des manifestants se résument à quatre points qui sont entre autres : l’instauration du port de badge à la navigation de la division du port, le départ pur et simple de la Société d’Exploitation du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur (SEGUCE), la baisse de la valeur très élevée du bordereau électronique de cargaison et l’infaillibilité du pont bascule.


A en croire les organisateurs du Sit-in, l’idée émise par leurs responsables avec l’implantation de la société SEGUCE, était d’assouplir les peines des travailleurs, mais force est de constater que « cette société est venue ralentir toutes les activités dans la plate forme que ce soit au niveau des marchandises et au niveau des véhicules». « Avant, avec l’OTR avec un ou deux jours, on pouvait faire sortir les marchandises pour un camion. Mais à l’arrivée de SEGUCE on prend une semaine. Même dans les parcs, deux semaines pour faire sortir les véhicules. Un an après cette expérience, il vaut mieux que cette société parte », pestait un manifestant très remonté.

Même son de cloche chez un autre qui trouve qu’ils n’arrivent pas à supporter la valeur très élevée du bordereau électronique de cargaison que leur impose l’OTR. « Parce qu’avec ça, la population va mourir de faim. On ne peut pas comparer notre pays à l’Occident. L’Occident, elle considère cette valeur d’une cargaison mais le taux de dédouanement est très faible. Alors qu’au Togo, le taux de dédouanement est de 35 à 65% », martèle un autre manifestant aussi très furieux. Pour ce qui est du pont bascule un autre manifestant trouve qu’il doit d’être revu. « Les pays de l’Hinterland sont actuellement fatigués du Togo. Raison pour laquelle les hommes d’affaires de ces pays fuient notre port au profit des ports voisins à savoir Cotonou, Tema et Abidjan. Ils disent qu’il y a trop d’intransigeance au Togo à la pesée au pont bascule. Ils disent qu’il n’est même pas compatible et fiable », rétorque un dernier manifestant.


C’est une nouvelle bataille qui vient de commencer quand on sait que les signaux sont au rouge et que la grogne gagne presque toutes les couches sociale. Mais le paradoxe dans tout cela est que le vainqueur de la dernière présidentielle a axé son quinquennat sur le social. Il aura donc fort à faire puisque les transitaires et opérateurs économiques ne désarment. Pis encore la centrale syndicale Synergie des Travailleurs du Togo (STT) annonce elle aussi sa rentrée sociale. Quinquennat social quand tu nous tiens.

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