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Les transitaires non-agréés du PAL ne veulent pas se laisser priver de leur pain
Publié le mercredi 2 septembre 2015  |  Togobreakingnews.com




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Les transitaires réunis au sein du Syndicat Libre des Transitions et des Opérateurs Economiques du Togo (SYNLITOPE) ont manifesté mardi au Port Autonome de Lomé (PAL) leur ras-le-bol contre un certain nombre de dysfonctionnements dans leur secteur. Ils exigent entre autre l’annulation du port de badge et le départ de SEGUCE.

Tous de rouge vêtus et unis comme un seul homme, ces transitaires ont observé un sit-in devant les bureaux de l’Office Togolais des Recettes (OTR) du PAL, réclamant ce qu’ils appellent « leur pain quotidien ».

« Nous nous sommes rassemblés ce matin, ce n’est pas pour aller contre le pouvoir mais pour réclamer notre pain quotidien dont l’OTR veut nous priver par le renvoi des transitaires non-agrées », nous a déclaré Akadjao Patrick Sizing, Secrétaire Général du SYNLITOPE.

M. Sizing et sa base tirent à boulet rouge sur le port de badge à la navigation de la Division de la Douane de Lomé Port dont le coût est de 50.000F CFA renouvelable en 6 mois, avec un renvoi des transitaires non-agrées.

Ils demandent aussi le départ de la Société d’Exploitation du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur(SEGUCE) qui d’après eux « a perdu son credo dans la plateforme et qui ne fait que retarder toutes les activités des marchandises et des véhicules dans les parcs ».

Ces transitaires s’insurgent également contre le pont bascule et de la pesée liés au tonnage de la charge à l’essieu qui a pour corollaire le renvoi des clients des pays de l’hinterland vers les ports voisins.

Enfin, ils décrient l’instauration de la valeur du Bordereau Electronique Suivi de la Cargaison (BESC).

« Nous ne voulons pas du BESC confié à la société ANTASER-AFRIQUE, ce n’est qu’un moyen pour détruire la population dont le pouvoir d’achat est très bas. Les pays occidentaux appliquent cette valeur parce que leur taux de douane est très négligeable contrairement au Togo qui se situe de 35 à 65% », a déploré le Secrétaire Général du SYNLITOPE.

Pour rappel, depuis la mise sur pied de l’OTR, les mouvements d’humeur de ce genre ont toujours eu lieu dans les rangs des travailleurs toute catégorie confondue au PAL.

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