Le Togo, pour se protéger de l’utilisation des Organismes génétiquement modifiés (OGM), a signé le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques. Il s’est doté d’une politique en la matière et dispose d’un laboratoire de référence avec les équipements de dernières générations capables de savoir si un produit contient un promoteur OGM ou non.
Cependant, avec la porosité des frontières, les risques que les OGM soient sur le territoire togolais sont élevés d’autant que les pays voisins comme le Burkina, le Nigeria et le Ghana sont très avancés en matière d’utilisation d’OGM. Pour minimiser les risques, les agents chargés du contrôle des frontières et les opérateurs économiques renforcent depuis ce jeudi à Lomé, leur capacité dans la lutte contre les effets indésirables et l’utilisation des OGM, a appris l’Agence de presse Afreepress.
L’objectif est de permettre à ces agents contrôleurs de frontière et les opérateurs économiques de découvrir à suffisance les OGM et les exigences du protocole de Cartagena relatif aux conditions et aux modalités de manipulation d’emballage, de transports et d’identification de ces produits génétiquement modifiés.
«Il s’agit pour le Togo qui, pour le moment, n’a pas encore autorisé une activité biotechnologique, de préserver la santé humaine, animale et environnementale », a déclaré le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, Sama Bouèdjou.... suite de l'article sur AfreePress