Togo: Requalification, Recomposition et Relocalisation, le triptyque de Blim Blivi pour sécuriser la côte togolaise

Diplomatie

Publié le dimanche 6 septembre 2015 | Courrier d'Afrique

© aLome.com par Parfait
Session du mois de septembre 2015 du Club diplomatique de Lomé
Lomé, le 04 septembre 2015. Hôtel Sarakawa. «Les côtes et les océans du futur : entre réchauffement, érosion côtière, élévation du niveau de la mer et gouvernance», ce fut le thème du Club diplomatique du mois de septembre 2015, animé par le géomorphologue togolais, Pr Adoté Blim Blivi.

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Édition de 20h du JT du mercredi 26 août 2015

- 31/8/2015

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Sommet Extraordinaire de l`UA sur la Sécurité et la Sûreté Maritimes et le Développement en Afrique

Le Club diplomatique de Lomé a tenu Jeudi sa 4e conférence portant sur les enjeux de la protection des côtes et des océans

Invité pour entretenir l’assistance à l’occasion de la 4e conférence du club diplomatique de Lomé, Prof Blim Blivi, Géographe, spécialiste de la mer et des océans, a brillé de toutes ses qualités pour dire au gouvernement de vite se réveiller au risque de perdre des villes entières du pays sur la côte notamment Aného et une bonne partie de Lomé d’ici 10 ans à cause de l’érosion côtière.

Organisé en prélude à la conférence internationale sur la sécurité maritime qui se tiendra à Radison Blue Hôtel du 02 au 07 Novembre, le conférencier a montré à l’assistance image à l’appuie, les dangers auxquelles sont exposées les côtes des pays limités par le golfe de Guinée.

«Ici au Togo, par exemple la mer avance sur 35 m par an. C’est dire que d’ici 2025, 350 m de la côte vont être englouties par les océans si rien n’est fait pour freiner le phénomène » a déclaré Prof Blivi qui par ailleurs a inquiété l’assistance en déclarant qu’à cette date, « vue l’allure de l’avancée de la mer sur la côte togolaise, la ville d’Aného n’existera plus, de même que de nombreuses infrastructures économiques dans la capitale togolaise. »

Le Togo n’est pas le seul concerné, le phénomène étant mondial. C’est aujourd’hui 21 pays au total qui sont concernés par l’érosion côtière à ce jour, donc 21 capitales économiques et politiques. C’est aussi 6000 km de côte et 300 millions de personnes concernées.

Cette avancée de la mer a-t-il expliqué, est essentiellement due à « une baisse sédimentaire considérable, du fait de l’absence de sables suffisants venant de la mer », un frein créé essentiellement par les barrages électriques. 150 barrages électriques sont à ce jour construits dans les emprises des mers et océans. Donc la solution au problème de l’érosion côtière ne peut être trouvée en amont, plutôt en aval basée sur une technique de rechargement sédimentaire.

Pour réussir un rechargement sédimentaire de nos côtes et sécuriser le futur, une solution trip type a été proposée par l’orateur : Requalification, recomposition et relocalisation. ... suite de l'article sur Autre presse

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