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Discussions du CDL : Une veille scientifique pour sauver Aného et Agbodrafo
Publié le dimanche 6 septembre 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Session du mois de septembre 2015 du Club diplomatique de Lomé
Lomé, le 04 septembre 2015. Hôtel Sarakawa. «Les côtes et les océans du futur : entre réchauffement, érosion côtière, élévation du niveau de la mer et gouvernance», ce fut le thème du Club diplomatique du mois de septembre 2015, animé par le géomorphologue togolais, Pr Adoté Blim Blivi.


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Le club diplomatique de Lomé (CDL), une initiative du ministre Robert Dussey des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine était encore à l’honneur ce vendredi à l’hôtel Sarakawa à Lomé sous le thème : «Les côtes et les océans du futur : entre réchauffement, érosion côtière, élévation du niveau de la mer et gouvernance», a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Animée par Pr Adotévi Blim Blivi, expert de la Convention des Nations Unies sur les droits de la mer et vice-président de la commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO, en
présence du ministre, des membres du corps diplomatique et de plusieurs experts nationaux et internationaux, cette rencontre du CDL a été le lieu de dire que l’érosion côtière constitue une menace pour les pays côtiers.

Au Togo par exemple, en une année, la mer a érodé 35 mètres. En dix (10) ans, cette perte de terre sera de 350 mètres. Les villes d’Aného et d’Agbodrafo sont très menacées et seront rayées de la cartographie togolaise si aucune mesure pratique n’est entreprise d’ici 2018.

«Un futur pour les côtes togolaises oui. L’érosion côtière permanente et le réchauffement des eaux créent des situations que nous connaissons sur les structures. Ces structures dans la scène temporelle 2025, 2050 et 2055 seront menacées. C’est pourquoi nous demandons qu’il faut les protéger maintenant en mettant en place une veille scientifique», a déclaré Pr Blivi.

Le projet de requalification en vue de sauver les côtes togolaises, selon lui, a besoin d’un important financement. Et selon les recherches relatives à cette vision menée en 2008, il faut 500 millions pour 200 mètres de long de la côte. « Un fonds colossal mais sans doute plus que nécessaire parce que sans cela, Agbodrafo et Aného d’ici 2018 vont partir. Rien à faire ! », a insisté l’orateur.
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