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Prévention des risques biotechnologiques/Les agents de contrôle des frontières et les opérateurs économiques renforcent leurs capacités
Publié le dimanche 6 septembre 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
BLANDEYE Abalo, Secrétaire Général de SYNADOUANES.


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Dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional de biosécurité de l’UEMOA, les agents de contrôle des frontières et les opérateurs économiques étaient réunis, hier jeudi à Lomé pour renforcer leurs capacités en matière de biosécurité.

Durant deux jours, les présentateurs auront à partager avec les participants, leurs connaissances et savoirs sur la problématique que pose l’utilisation des biotechnologies modernes dans le but de les outiller et de leur permettre de jouer pleinement leur rôle en matière de prévention des risques biotechnologiques.

Il s’agit d’amener les agents et surtout les opérateurs économiques, à cerner les contours de la thématique de biotechnologie/biosécurité ainsi que les dispositions régissant la documentation, l’étiquetage, l’emballage et la traçabilité des produits génétiquement modifiés.
Selon Boundjouw Sama, secrétaire général du ministère de l’Environnement et des ressources forestières, dans la mise en œuvre des instruments juridiques internationaux ratifié par le Togo, le pays a mis en place un cadre national de biosécurité en vue d’asseoir un régime de biosécurité susceptible de promouvoir une utilisation saine de cette nouvelle technologie au profit du développement durable.

Il a indiqué que ces lois prévoient non seulement les organes de gestion de biosécurité au Togo, mais aussi les mécanismes permettant de prévenir des risques liés au développement, à l’utilisation confinée, à l’importation, à l’exportation, au transit, à la production, au stockage, à la dissémination volontaire ou involontaire dans l’environnement et à la mise sur le marché des produits génétiquement modifiés (OGM) et de leurs dérivés.

M. Sama a également souligné que la biotechnologie notamment celle appliquée au domaine agricole connait une avancée spectaculaire dans plusieurs pays de la sous-région à savoir le Burkina Faso, le Nigeria, le Ghana et aujourd’hui une quantité importante d’aliments sont non seulement importés de ces pays, mais aussi des pays développés.

«Les opérateurs économiques ignorent la nature transgénique de certains de ces aliments. Dans ces conditions, même si aucune activité de biotechnologie n’est encore autorisé au Togo, il n’y a pas de doute que l’on retrouve accidentellement, du fait également de la porosité des frontières, des produits génétiquement modifiés sur le territoire national », a-t-il expliqué avant d’ajouter qu’« il est donc nécessaire que les agents chargés du contrôle au niveau des frontières maitrisent les dispositions applicables en matière d’exportation, d’importation et de transit de ces produits en vue de contribuer efficacement à la prévention des risques biotechnologiques au Togo ».
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