A la tête de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA, opposition) au lendemain de l’élection présidentielle d’avril 2010 comme secrétaire générale ad intérim, Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson a reçu les pleins pouvoirs du 6ème congrès statutaire du parti ce dimanche.
Elle aura à diriger pendant les cinq (5) prochaines années, un bureau exécutif national de 22 membres et sera secondée par Pascal Adoko, Sibabi Boutchou, Victor Anani Djogbessi et Abdoulaye Alassani, respectivement 1er, 2ème, 3ème et 4ème secrétaire général adjoint et 17 secrétaires nationaux.
A ce 6ème congrès, la CDPA a lancé un appel au peuple togolais afin qu’il prenne conscience des « vrais » défis qui sont les siens. « Le moment est venu d’identifier celui ou ceux qui détiennent le pouvoir réel et savoir pourquoi ils veulent en faire une propriété privée. Cela constitue la condition sine qua non pour jeter les bases d’une vie démocratique avant le multipartisme de compétition », indique l’appel.
Les congressistes ont également interpellé le gouvernement à prendre des mesures « urgentes » relativement à la situation socio-économique « peu reluisante », selon eux. Au nombre des 15 mesures, on a entre autres la recomposition de la commission de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), le meilleur contrôle de l’endettement public, l’établissement d’un référentiel des emplois. La CDPA demande également au gouvernement de mettre fin à l’impunité par le renforcement de la liberté de la justice.
Les textes fondateurs de la CDPA ont été revisités à l’occasion. Au sein du statut, il est désormais inclus une déclaration de principe et une charte éthique. Le mode de scrutin est désormais celui de liste bloquée et le nombre de secrétaires nationaux passe de six (6) à dix-sept (17).