Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Le président de la BAD, Adesina suggère un Pacte de l’énergie pour l’Afrique et un accord contraignant à la COP21
Publié le samedi 12 septembre 2015  |  BAD


© Agence de Presse Africaine par Saliou Amah
Investiture du président de la BAD
Le nigérian Akinwumi Adesina a été installe dans ses fonctions de président de la BAD ce 01/septembre à Abidjan


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


S’adressant le 6 septembre dernier à Paris à une délégation de ministres représentant plus de 40 pays, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a suggéré la mise en place d’un nouveau Pacte de l’énergie pour l’Afrique pour résoudre la crise énergétique africaine.

Parmi les personnalités présentes se trouvait Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères français, représentant le pays organisateur de la prochaine Conférence sur le Climat de Paris, la COP21, ainsi que Manuel Pulgar Vidal, ministre de l’Environnement du Pérou, Khalid Fahmy, ministre de l’Environnement de l’Égypte et président de la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement, ainsi que des leaders représentant les gouvernements européens, le G7, le G20 et d’autres nations.

Adesina a également lancé un appel en faveur de la signature d’un accord contraignant visant à limiter les émissions de dioxyde de carbone lors de la prochaine COP21. Il a fait ressortir l’importance de la Conférence sur le climat de Paris. Celle-ci constituera une occasion unique de dégager un accord durable sur la limitation des émissions de dioxyde de carbone. La conférence de Paris permettra aussi de préparer la voie à des partenariats transformateurs permettant d’aborder les effets néfastes du changement climatique. Pour y parvenir, a-t-il souligné, le rôle que jouera l’Afrique à la COP21 sera crucial.

«Nous devons soutenir les initiatives visant à contrer les risques liés au changement climatique et à renforcer les capacités d’intervention en cas de catastrophes ainsi que les programmes de relèvement en faveur de ceux qui sont les plus touchés. Ces initiatives comprennent la consolidation de leurs biens, des garanties contre les catastrophes, des régimes d’assurance indexée sur le climat et des assurances couvrant les cultures et le bétail pour les agriculteurs et les populations rurales », a déclaré Adesina.

Le président de la BAD a appelé à une forte volonté politique, à des partenariats très ciblés et à des programmes de financement ambitieux afin qu’il soit possible de relever le défi climatique et son impact sur les millions de personnes dont les moyens de subsistance sont menacés, notamment dans les États de petite taille, les pays fragiles et insulaires, ainsi que dans la région du Sahel.

Le nouveau président de la BAD a également souligné la nécessité de prendre des actions urgentes dans trois secteurs : la mise en place de systèmes énergétiques intégrés et résilients, couvrant aussi bien l’énergie conventionnelle que l’énergie renouvelable ; l’élaboration de systèmes intelligents pour l’agriculture, l’utilisation des terres et la sylviculture ; et la stimulation du renouvellement urbain, à travers la création de villes plus résilientes, avec des systèmes de distribution d’eau efficaces ainsi que des infrastructures rationalisées et favorables au climat.

Reconnaissant que l’Afrique doit dégager de nouvelles ressources qui lui permettront de s’adapter au changement climatique tout en l’atténuant, Adesina a donné l’assurance aux leaders mondiaux que la Banque soutiendra fortement la transition de l’Afrique vers une croissance inclusive et verte. Il a affirmé que la Banque se fera la championne de la mise en œuvre du principe « pollueur-payeur » et travaillera avec les pays membres et les partenaires pour soutenir les réformes en matière de gouvernance, les mécanismes de transfert des risques et de partage des risques continentaux ainsi que la mise en place d’institutions qui soutiendront une plus grande résilience sociale et économique face aux changements climatiques.

Il a également annoncé que la Banque va augmenter son soutien aux pays africains pour les aider à relever leurs défis en matière d’énergie et de sécurité alimentaire, tout en garantissant la poursuite d’une croissance inclusive et verte. « Ensemble, nous devons mettre fin à la crise énergétique africaine et débloquer le potentiel énergétique énorme de l’Afrique, qu’il s’agisse de l’énergie conventionnelle ou de l’énergie renouvelable », a-t-il dit. « C’est la raison pour laquelle la Banque africaine de développement soutient fermement l’Initiative pour l’énergie renouvelable en Afrique et qu’elle coopérera avec toutes les parties prenantes au lancement d’un nouveau Pacte de l’énergie pour l’Afrique qui accélérera l’approvisionnement énergétique et l’accès à l’énergie à travers le continent ».
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires