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Sommet sur la sécurité maritime: Des lobbyistes étrangers dans nos murs pour leur part du gâteau
Publié le dimanche 13 septembre 2015  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Sur les routes du monde, Robert Dussey défend la diplomatie togolaise.


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Le sommet sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement en Afrique aura lieu du 2 au 7 novembre prochain. L’objectif étant de trouver une solution efficace contre la piraterie maritime et le crime organisé en haute mer. Un événement que les Togolais attendent impatiemment avec l’espoir de profiter de la venue de ces cinq mille participants annoncés pour booster leurs affaires.


Mais une question taraude les esprits. Est-ce que ce sommet pourra réellement profiter à l’économie togolaise ? En principe, oui. Partout ailleurs où ces genres de rencontres se tiennent, hôteliers, agences de voyage et de tourisme et petits commerçants ont toujours tiré leur épingle du jeu. Avec cinq mille personnes qui dépenseront en moyenne 500 mille F CFA lors de leur passage dans notre pays, il faut s’attendre à des entrées de devises avoisinant les 2,5 milliards de nos francs. Une bouffée d’oxygène pour l’économie togolaise engluée dans d’énormes difficultés après les incendies criminels des deux plus grands marchés du pays.


Autrement dit, les hôteliers togolais qui consentissent actuellement d’énormes efforts pour rénover leur cadre et être à la hauteur des attentes, n’auront que 1300 places à fournir aux participants sur les cinq mille qui seront mis sur le marché. Comment le reste sera octroyé ?



Tout a été prévu par les lobbyistes qui veulent arracher le pain de la bouche des pauvres citoyens togolais pour le donner aux riches investisseurs étrangers, moyennant commissions et retro commissions. Des armateurs et propriétaires de bateaux hôtels sont d’ores et déjà dans l’ombre en attendant de profiter de cette manne. Ainsi, apprenons-nous, de gigantesques bateaux de croisières s’apprêtent à accoster sur les côtes togolaises pour proposer des hébergements aux participants.



Des bateaux qui fourniront tous les services aux délégués. Hébergement, restauration, loisir, tourisme. Tout et tout. Ils repartiront à la fin, amenant dans leur sillage, des centaines de millions de F Cfa pour le plus grand malheur des investisseurs locaux.


Nul doute que les premiers à tirer des dividendes de ce sommet seront les marchands de souvenirs de voyage. Le pagne, symbole du succès et de la réussite de la femme togolaise vient en tête de la liste des marchandises qui pourront s’arracher comme de petits pains au cours de ces quatre jours de rencontre à Lomé.


Mais pour véritablement profiter de cette rencontre, la vigilance doit être de mise car il y a un danger tapi dans l’ombre prêt à gâcher la fête. Il s’agit de l’affairisme international et du lobbying financier, précisément du lobbying des affairistes de la droite française.

La rumeur avait couru faisant état de ce que le Togo risquait de perdre l’organisation de ce sommet au profit d’un autre pays africain, en l’occurrence la Côte d’Ivoire. Une rumeur, à mon avis savamment montée pour faire peur aux autorités togolaises et les amener à être plus doux et accepter de confier la grande partie de l’organisation de ce sommet à des entreprises françaises contre le soutien et l’appui de la métropole pour le maintien de ce sommet à Lomé. Une stratégie qui a finalement pris.

Une grande partie de l’organisation, selon nos informations, reviendra au cabinet Richard Attias et associés. Un cabinet spécialisé en communication. Ses experts étaient récemment à Lomé pour faire l’audit des 160 hôtels retenus pour offrir un abri aux participants. Le rapport pondu par le cabinet de l’actuel mari de Cécilia (divorcée d’avec Nicolas Sarkozy le 15 octobre 2007), après seulement quatre jours de travail et moins de 30% des hôtels visités, est accablant pour les structures d’accueil togolais. Sur au moins 4500 places disponibles dans les hôtels de Lomé, le cabinet Richard Attias, estime que seuls 23 hôtels sur les 160 sont aux normes.

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