C’est devenu la routine à chaque nouvelle année scolaire. Plusieurs enseignants volontaires quittent des établissements scolaires pour d’autres, un peu comme le font les joueurs en fin de contrat dans leurs différents clubs, le mercato comme on le dit dans le milieu de football.
La fin des études n’ouvre nécessairement pas la porte d’un travail que l’on souhaite parfois. Durant ce temps de chômage, des jeunes diplômés de la région des Savanes (Nord du Togo) s’essaient à l’enseignement. Mais aussitôt rentrés, on a l’impression qu’ils attendent la fin de l’année pour chercher mieux ailleurs.
Lamboni, un jeune enseignant nous relate un peu ce qui se passe : « Si je quitte encore ce CEG cela sera la troisième fois trois années consécutives. Nous sommes nombreux à le faire. Je peux faire 2 mois sans salaire. Parfois il n’y a pas de craie pour dispenser les cours. Je cherche des conditions de vie meilleures que celles que j'ai eu dans les précédents établissements » ... suite de l'article sur Autre presse