La Journée africaine de la propriété intellectuelle s’est déroulée ce weekend à Lomé à l’initiative de l’OAPI qui regroupe 17 pays africains parmi lesquels le Togo, le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Côte d’ivoire, le Gabon ou encore la Guinée-Equatoriale.
L’organisation protège les marques, les produits et leurs créateurs. Industrie, commerce, médias, photos, musique, tout est théoriquement protégé. Mais en Afrique, c’est la loi de la jungle et le pillage est malheureusement systématique. Pour les victimes, le préjudice financier est considérable.
Paulin Edou Edou, le directeur général de l’OAPI a annoncé lundi à Lomé la création au Togo d’un centre de documentation sur la propriété intellectuelle. Le bâtiment sera construit dans le secteur de Lomé II.
Le terme ‘propriété intellectuelle’ désigne les œuvres de l’esprit : inventions; œuvres littéraires et artistiques; dessins et modèles; et emblèmes, noms et images utilisés dans le commerce.
La propriété intellectuelle est protégée par la loi, par exemple au moyen de brevets, de droits d'auteur et d’enregistrements de marques qui permettent aux créateurs de tirer une reconnaissance ou un avantage financier de leurs inventions ou créations.
En conciliant de manière appropriée les intérêts des innovateurs et ceux du grand public, le système de la propriété intellectuelle vise à favoriser un environnement propice à l’épanouissement de la créativité et de l’innovation.
C’est la mission de l’OAPI, mais il lui reste du pain sur la planche.