Selon les récentes statistiques, chaque année, plus de 100 millions d’hectares, d’habitats et d’écosystèmes naturels disparaissent et de tonnes de gaz à effet de serre continuent d’être libérées dans l’atmosphère.
Face à ce chiffre alarmant, et vu que les questions environnementales sont actuellement une des préoccupations majeures de la planète, il est donc important que la jeunesse et la femme qui sont le fer de lance de toute la société,en vue de la prise de conscience et pour des changements de mentalité.
C’est ce qui a réuni ce vendredi à Lomé,une quarantaine de jeunes et de femmes venus du Niger, du Burkina Faso, du Ghana, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Sénégal du Rwanda pour la première (1ère) rencontre sous régionale des femmes et jeunes verts d’Afrique de l’ouest, a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.
Durant trois (3) jours de travaux, les participants passeront au crible de différentes thématiques notamment, l’idéologie, l’écologie et les programmes politiques, la problématique des élections paisibles et les leçons à tirer des élections au Nigeria, l’importance de la participation des jeunes et des femmes aux élections, le rôle des jeunes et des femmes dans la gestion-résolution et la prévention des conflits ruraux en Afrique de l’ouest.
Présidée par l’ex-premier ministre du Niger, Mahamadou Danda, et le président des verts Région Afrique de l’ouest (FéPEV-RAO), Nissao Irenée Napo, cette rencontre vise concrètement à promouvoir de l’idéologie écologiste et l’écologie politique en Afrique.
« Face aux questions environnementales qui constituent de nos jours des menaces et des préoccupations majeures de notre humanité, il urge de mettre la femme et la jeunesse au centre des décisions car ce sont eux qui peuvent être les acteurs de changement. Il est temps que nous agissions et donc pour gagner ce noble combat, il faut nécessairement passer par les sensibilisations et les formations de ce genre », a expliqué Nissao Irenée Napo, président des verts Région Afrique de l’ouest (FéPEV-RAO).
Selon lui, aucun développement durable ne peut se faire sans la contribution de la jeunesse et de la femme et donc il s’avère impérieux que cette tranche de la société, soit associée à cette lutte même si dans les sociétés africaines, la femme joue un second rôle.
« Bientôt, cela fera en octobre prochain, quatre ans de notre petite existence, et notre objectif, c’est l’amélioration de notre biodiversité. Et pour ce faire, il faut que tous les écologistes du monde entier apportent leur pierre à la construction de l’édifice commun qui est la planète en vue de limiter un tant soit peu les changements climatiques. », a-t-il rappelé. ... suite de l'article sur AfreePress
