Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Des artistes se mobilisent pour le mieux être des détenus
Publié le mardi 15 septembre 2015  |  PNUD-Togo


© aLome.com par Parfait
La 5ème édition de la semaine du détenu appartient à l`histoire.
Lomé, le 11 août 2015. Prison civile de la capitale du Togo. Clôture de la 5ème édition de la semaine du détenu dans la plus grande maison d`arrêt de la République togolaise.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Lomé, le 14 septembre 2014: Le Palais des Congrès de Lomé a vibré hier au son de différentes sonorités, en majorité du gospel, lors du concert organisé en faveur des détenus. Cette troisième édition a encore tenu toutes ses promesses. Plus de 3000 personnes y ont fait le déplacement pour manifester leur solidarité envers tous ceux qui sont privés de leur liberté.

Le spectacle a également servi de plateforme pour lancer des appels de fonds et collecter de l'argent pour l’achat de médicaments au bénéfice des 12 établissements pénitentiaires que compte le pays.

“La prison est une maison comparable à un hôpital où chacun peut s’y retrouver“ a déclaré la porte parole des détenus de la prison de Lomé dans une adresse empreinte d’une vive émotion. Elle a demandé pardon pour les fautes commises et exhorté la jeunesse à éviter toutes les erreurs qui pourraient les y conduire. Selon elle, les conditions dans les prisons ne sont pas des plus enviables, appelant les autorités et toutes les bonnes volontés à aider à les améliorer. “Nous demandons que des sonneries soient installées dans les prisons afin d’évacuer tout cas d’urgence vers les centres hospitaliers” a t-elle dit. Elle n’a pas manqué d’évoquer également les conditions des détenus femmes.


Lomé, le 14 septembre 2014: Le Palais des Congrès de Lomé a vibré hier au son de différentes sonorités, en majorité du gospel, lors du concert organisé en faveur des détenus. Cette troisième édition a encore tenu toutes ses promesses. Plus de 3000 personnes y ont fait le déplacement pour manifester leur solidarité envers tous ceux qui sont privés de leur liberté.
Le spectacle a également servi de plateforme pour lancer des appels de fonds et collecter de l'argent pour l’achat de médicaments au bénéfice des 12 établissements pénitentiaires que compte le pays.

“La prison est une maison comparable à un hôpital où chacun peut s’y retrouver“ a déclaré la porte parole des détenus de la prison de Lomé dans une adresse empreinte d’une vive émotion. Elle a demandé pardon pour les fautes commises et exhorté la jeunesse à éviter toutes les erreurs qui pourraient les y conduire. Selon elle, les conditions dans les prisons ne sont pas des plus enviables, appelant les autorités et toutes les bonnes volontés à aider à les améliorer. “Nous demandons que des sonneries soient installées dans les prisons afin d’évacuer tout cas d’urgence vers les centres hospitaliers” a t-elle dit. Elle n’a pas manqué d’évoquer également les conditions des détenus femmes.


“L’Etat avec l’appui des partenaires entreprend de vastes chantiers tant dans l’amélioration des conditions de détention que dans les réformes de la justice” a souligné le Garde des Sceaux, M. Pius Agbetomey, promettant engager plus de ressources pour plus de dignité dans les établissements pénitentiaires du pays.

Comme d’autres partenaires au développement, le PNUD accompagne depuis de nombreuses années le gouvernement togolais dans le processus de modernisation de la justice. En 2012 le projet « Recours au volontariat pour un appui juridique aux groupes vulnérables en milieu carcéral » a été lancé. Grâce aux résultats obtenus, le PNUD décide de passer à l’échelle en 2014.

Des résultats significatifs:

• Un avant-projet de décret d’application de la loi sur l’aide juridictionnelle est élaboré, validé et soumis au conseil des ministres.

L'information et des services d’assistance juridique et judiciaire sont offerts aux personnes vulnérables dans les tribunaux et prisons, en particulier aux femmes et aux jeunes.

• 03 audiences extraordinaires ont été réalisées dans les prisons de Lomé, d’Aného et d’Atakpamé, et ont permis d’offrir une aide juridique à 187 détenus et d’en libérer 200. audiences dans les tribunaux de Lomé et Tsévié ; 208 détenus libérés

• Des appuis à la réinsertion ont été fournis et ont permis à 45 détenus libérés et vulnérables de bénéficier d’une subvention de retour dans leur lieux de résidence habituelle et 11 autres d’une subvention de réinsertion, ainsi que la création et l’équipement de centres de formation à Tsévié (ateliers de couture) et Dapaong (ateliers de menuiserie aluminium), en partenariat avec des ONG en vue d’un suivi pérenne des personnes réinsérées.

• 4213 détenus dont 109 femmes, 31 mineurs et 489 fonctionnaires de l’administration pénitentiaire ont été informés sur les droits du détenu et ont reçu un guide du détenu permettant aux premiers 1ers de mieux faire valoir leurs droits, notamment dans le cadre des voies de recours qui leur sont offerts.

• 02 bureaux d’accueil, d’information et d’orientation du justiciable ont été créés au tribunal et à la cour d’appel de Lomé.

• 04 clubs juridiques de détenus ont été mis en place dans les prisons de Aného, Dapaong, Mango et Tsévié, avec pour résultats : 228 requêtes diverses formulées et 14 libérations.

• Un guide juridique du justiciable est élaboré et édité.

La protection des personnes vulnérables en matière de VIH-Sida est renforcée dans les tribunaux et les prisons.

• 6 membres du noyau anti-sida du ministère et des magistrats des tribunaux ont été formés sur le rôle du droit et de la justice dans la réponse nationale au VIH.

• Les détenus des douze prisons du pays ont bénéficié d’une sensibilisation et ont subi des tests de dépistage sur le VIH-Sida et la drogue en milieu carcéral en vue d’un suivi période.

• Un (1) club de pairs éducateurs a été mis en place, formé et équipé dans les 12 prisons du pays. 2490 détenus dont 87 femmes ont été sensibilisés sur la prévention du VIH-Sida et pris en charge sur le plan psychologique, social et médical.

• 01 club de pairs éducateurs sur les drogues et le VIH-Sida a été mis en place, formés et équipés dans les 12 prisons du pays.

• 313 détenus dont 23 femmes ont bénéficié d’une séance d’écoute individuelle et d’orientation en matière de VIH-Sida et IST.

• 40 détenus dont 09 femmes ont subi des tests de dépistage de VIH en vue d’un suivi périodique.

• Une subvention de 200.000FCFA (400$) a été octroyée à chaque club de pairs éducateurs pour la prise en charge psycho-médicale et sociale.

Les capacités d’administration et de contrôle des juridictions sont renforcées.

• 43 magistrats du siège et des parquets du ressort des cours d’appel de Lomé et de Kara ont été formés sur le management des juridictions et la déontologie, ainsi que les techniques de rédaction des rapports, arrêts et réquisitions.

• 13 magistrats et 13 greffiers et secrétaires des cours d’appel de Lomé et de Kara, 13 greffiers et secrétaires de la Cour Suprême et 13 ont été formés en informatique et recherche juridique sur internet.

• 484 surveillants de prison, dont 373 hommes et 111 femmes, ont reçu une formation sur des modules indispensables au bon exercice de leur mission de surveillance des établissements pénitentiaires et centrée sur le respect des droits de l’homme et l’aide à la réinsertion des prisonniers.

• 28 jeunes ont été recrutés, formés en matière d’assistance juridique et déployés dans les tribunaux et prisons du pays où ils apportent leur appui à la réalisation des activités du projet, ainsi qu’au détenu.

• Le système de gestion informatique des prisons est fonctionnel et les détenus sont enregistrés dans la base de données (équipement ; formation, connexion internet).

• Le bulletin des arrêts (n°1-2014) de la Cour Suprême a été publié.

• Des tournées inopinées de l’Inspection générale des services juridictionnels et pénitentiaires dans les juridictions de Atakpamé, Nosté et Tsévié. Etc.


 Commentaires